Echinothrips americanus Morgan
Oeuf : environ 0,2 mm; a la forme d'un grain de riz; de couleur blanc translucide.
Larve : 1,0 à 1,5 mm; le corps est allongé et jaunâtre; de fins poils sont présents sur l'ensemble du corps; les yeux sont rouges.
Pupe : la prépupe est blanchâtre; les bourgeons alaires sont légèrement développés; les antennes sont dirigées vers l’avant; la pupe est aussi blanche, mais ses antennes sont dirigées vers l’arrière et les bourgeons alaires sont très longs.
Adulte : les mâles mesurent de 1,0 à 1,3 mm tandis que les femelles mesurent environ 1,6 mm; le corps est brun foncé ou presque noir avec de fines bandes rouges entre les segments abdominaux; l'extrémité de pattes et la base des antennes sont jaunâtres; les ailes plumeuses sont foncées à l'exception de la base qui est blanche.
Le thrips de l’impatiens peut produire un grand nombre de générations par année. On estime qu’il peut en produire de huit à dix lorsque les conditions sont favorables. Cette espèce est incapable de survivre à l'hiver sous nos latitudes. Au Québec, elle parvient à passer la saison froide uniquement dans les serres. Les femelles pondent leurs oeufs en les insérant dans les tissus végétaux tels que les feuilles et les jeunes tiges. Les oeufs éclosent après une à deux semaines. Les larves se nourrissent en suçant la sève de leur plante-hôte. Ce thrips traverse deux stades larvaires avant d'atteindre le stade de prépupe. Les stades de prépupe et de pupe se déroulent sur la plante hôte et non dans le sol, comme c'est le cas chez plusieurs autres espèces de thrips. Après quatre à six jours, les adultes émergent des pupes. La longévité moyenne d'une femelle adulte est d'une quarantaine de jours. À 25°C, une génération complète (de l'oeuf à l'adulte) se complète en un peu plus de deux semaines.
Dépistage
Le dépistage de cette espèce s'effectue principalement de façon visuelle, en observant le feuillage à la recherche des différents stades de développement de ce thrips. Il faut porter une attention particulière aux zones à proximité des nervures, puisque c'est à cet endroit que la majorité des individus se retrouvent.
Prévention
Il est important de faire une inspection des plantes à leur arrivée dans les serres afin de s'...Lire la suite
Dépistage
Le dépistage de cette espèce s'effectue principalement de façon visuelle, en observant le feuillage à la recherche des différents stades de développement de ce thrips. Il faut porter une attention particulière aux zones à proximité des nervures, puisque c'est à cet endroit que la majorité des individus se retrouvent.
Prévention
Il est important de faire une inspection des plantes à leur arrivée dans les serres afin de s'assurer de l'absence de thrips. Il est aussi préférable de placer les plantes en quarantaine, si on soupçonne la présence de ces insectes.
Contrôle biologique
Les agents de contrôle biologique généralement utilisés pour lutter contre d'autres espèces de thrips couramment rencontrés dans les serres sont peu efficaces contre le thrips de l'impatiens. Les acariens Amblyseius swirskii et Amblydromalus limonicus seraient efficaces pour contrôler cette espèce.
Le thrips de l'impatiens est très polyphage et peut se nourrir de plus de 100 espèces de plantes. Cette espèce cause de plus en plus fréquemment des dommages dans de multiples cultures en Amérique du Nord. Au Québec, elle cause des dommages exclusivement dans les serres.
Les larves et les adultes percent les cellules végétales à l'aide de leur pièce buccales de type piqueur-suceur. De petites taches pâles se développent sur le feuillage et on y aperçoit fréquemment de fines gouttelettes noires, les excréments de cet insecte. Le thrips de l'impatiens peut affecter les qualités esthétiques des plantes ornementales, mais il peut aussi abimer suffisamment certains légumes au point de les rendre invendables.