Pieris rapae (Linneaus)
Oeuf : 0,5 mm de large par 1,0 mm de haut; la coloration est blanchâtre après la ponte, mais devient jaune avec le temps; l'oeuf est plus pointu à son extrémité supérieure et est recouvert de multiples stries longitudinales.
Larve : 30,0 mm à maturité; le corps et la tête sont verts et recouverts de poils principalement blancs; une fine ligne jaune est présente dorsalement; le thorax et l'abdomen sont recouverts de petits tubercules noirs; les spiracles sont sombres et traversés par une petite ligne jaune pouvant être discontinue.
Chrysalide : 18,0 à 20,0 mm; la coloration est variable, généralement jaune, verte, grise ou brunâtre; des carènes pointues très apparentes sont présentes au centre du thorax et sur les côtés de l'abdomen; la chrysalide est recouverte de petites taches noires.
Adulte : envergure des ailes de 32,0 à 47,0 mm; le dessus des ailes est blanc et l'extrémité de l'aile antérieure est noire; une tache noire est présente sur le bord costal de l'aile postérieure et les ailes antérieures présentent une tache noire chez le mâle tandis que la femelle en possède deux; le dessous de l'aile postérieure est jaune; la tête, le thorax et l'abdomen sont noirs dorsalement et blancs ventralement.
La piéride du chou est une espèce originaire d'Europe qui a été introduite en Amérique du Nord vers 1860. Cette espèce produit de trois à quatre générations par année. L'hibernation s'effectue au stade de chrysalide. Les adultes de la première génération sont observables de la mi-mai à la fin-mai. Après l'accouplement, les femelles vont pondre leurs oeufs, séparés les uns des autres, près de la nervure centrale sur la face inférieure des feuilles. Après quatre à huit jours, les oeufs éclosent et les larves commencent à s'alimenter du feuillage. De trois à six semaines sont généralement nécessaires pour compléter son cycle vital.
Cette espèce est l'un des plus importants ravageurs des cultures de crucifères. Les méthodes de contrôles sont cependant bien connues et P. rapae cause généralement peu de dommages dans la majorité des productions de crucifères. Les larves de P. rapae peuvent s'alimenter de presque toutes les espèces de crucifères. Les trois premiers stades larvaires consomment principalement la face inférieure des feuilles les plus externes tandis que les quatrième et cinquième stades s'alimentent des parties plus centrales de la plante.
Richard C. & Boivin G. (Eds.) (1994). Maladies et ravageurs des cultures légumières au Canada. Société Canadienne de Phytopathologie, Société d'Entomologie du Canada, 590 pp.
Stehr F. W. (1987). Immature insects. Volume 1. Kendall-Hunt Publishing Company, Dubuque, Iowa, 754 pp.
http://entnemdept.ufl.edu/creatures/veg/leaf/imported_cabbageworm.htm