Fall webworm

Hyphantria cunea (Drury)

Taxonomie : Lépidoptères > Erebidés
Chenille à tente estivale (Hyphantria cunea)_1
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Description

Oeuf : 0,55 mm; le chorion est vert pâle et devient grisâtre par la suite; il est de forme sphérique.
Larve : 26,0 mm à maturité; la jeune larve est de couleur jaunâtre avec de multiples tubercules noirs surmontés de quelques poils; la larve mature est jaune pâle sur les côtés et foncé sur le dos; les tubercules sont noirs sur le dos et orangés sur les côtés; les tubercules supportent de longues touffes de poils blancs et noirs.
Chrysalide : 12,0 mm; de couleur brun-noir luisant; le crémaster est muni de 12 crochets.
Adulte : envergure des ailes de 35,0 mm; la coloration des ailes et du corps est généralement complètement blanche; le dessous des antennes, les yeux et les tarses sont noirs; certains spécimens ont les ailes tachetées de noir.

Cycle vital

La chenille à tente estivale produit une génération par année. Cette espèce hiberne au stade de chrysalide. Vers les mois de mai ou juin, les adultes émergent et s'accouplent. Les femelles déposent ensuite de larges masses d'oeufs sur le feuillage de leurs plantes-hôtes. Après l'éclosion des oeufs, les jeunes commencent à se nourrir du feuillage sur lequel elles sont nées. Les larves sont grégaires et vivent dans des tentes de soie qu'elles tissent autour du feuillage. Six stades larvaires doivent être traversés avant d'atteindre la maturité. Les larves sont généralement observées de la fin juillet à la mi-septembre. Lorsqu'elles atteignent la maturité, les larves se déplacent jusque sur le tronc d'un arbre ou dans la litière du sol pour y tisser un cocon et s'y transformer en chrysalide pour traverser l'hiver.

Prévention et répression

Pour limiter la croissance des populations de cette espèce, il suffit de couper les branches infestées et couvertes de toiles et de les détruire.

Dommages

Cette espèce est très polyphage et se nourrit sur plus de 400 plantes-hôtes. Les jeunes larves se nourrissent de feuillage en laissant intactes les nervures et l'épiderme supérieur. Bien que de grandes quantités de larves puissent être observées sur des arbres ou des arbustes, cette espèce ne cause généralement pas de pertes de rendement. 

Références et liens

Landry J. F., Roy M. & Turcotte C. (2000). Insectes ravageurs de la canneberge au Québec, Guide d'identification. Club d’encadrement technique Atocas, Québec inc., Notre-Dame de Lourdes, Québec, 118 pp.

Laplante J. P. (1985). Papillons et chenilles du Québec et de l'est du Canada. Éditions France-Amerique, Montréal, 280 pp.

Wagner D. L. (2005). Caterpillars of eastern North America. Princeton University Press, Princeton, 496 pp.