Description
Longueur : 20 à 23 cm
Envergure : 41 cm
  • Mâle : Le dos et le ventre sont rayés de noir et de blanc. La calotte et la gorge sont rouges. Lorsque le pic maculé est perché et en vol, une bande blanche sur le bord de chaque aile est apparente. Une longue bande blanche traverse la tête, du bec vers la nuque, et descend vers la poitrine en forme de V. Des reflets jaunes sont aussi remarquables. La gorge rouge distingue le mâle de la femelle et de tous les autres pics.
  • Femelle : Elle est semblable au mâle, mais n’a pas la gorge rouge et présente des reflets jaunes plus apparents. La calotte rouge et la bande blanche sur le bord de chaque aile distinguent la femelle des autres pics.
  • Juvénile : Il est brun, mais porte la bande blanche caractéristique aux ailes. 
Ne pas confondre
Le pic flamboyant (Colaptes auratus) est aussi présent chez beaucoup de producteurs. Contrairement aux autres pics, il cherche sa nourriture surtout au sol, puisqu’il s’alimente essentiellement de fourmis et de petits fruits. Cette espèce n’est donc pas problématique pour l’argousier.
 
Prévention et répression
Cette espèce est protégée en vertu de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs; elle ne peut donc être tuée ni capturée. Il est aussi interdit de détruire ses œufs. Pour cette raison, aucun moyen de lutte biologique ou chimique ne peut être utilisé. Cependant, en prévention, des moyens de lutte physique appliqués sur les arbustes peuvent être employés. 
 
Informations complémentaire
Lutte physique : Le pic maculé s’attaque généralement aux plus gros troncs. Le fait de conduire les arbustes sur plusieurs tiges plutôt qu’un seul tronc principal peut les rendre moins attractifs et réduire l’impact advenant la mort d’un tronc. Il est aussi possible d’installer différents types d’effaroucheurs.

 
Dommages
Tronc : Cet oiseau perce de petits trous peu profonds et alignés horizontalement de façon caractéristique dans l’écorce de l’arbre hôte. Il se nourrit alors de sève et d’insectes qui y sont attirés. Lorsqu’une ligne de trous sèche, le pic en entame une autre. Les dommages sont plus prononcés au printemps et au début de l’été alors que la pression de la sève à l’intérieur de l’arbre est plus importante. Les arbres légèrement attaqués peuvent bien cicatriser. Toutefois, les attaques sévères sur plusieurs années peuvent causer la mort d’une branche, de la cime ou de l’arbre. Les trous peuvent être une porte d’entrée pour les phytoravageurs.
Références et liens
Peterson R. T. (2004). Les oiseaux du Québec et de l’est de l’Amérique du Nord, Éditions Broquet, Ottawa, p. 218.

Sibley D. A. (2006). Le guide Sibley des oiseaux de l’est de l’Amérique du nord. Éditions Michel Quintin, Waterloo, p. 245.

Pic maculé: dommages