Toutes les cultures cultivées au champ sont sujettes à des dommages par la grêle. Ces dommages n’évoluent pas, mais la grêle cause des blessures qui deviennent une porte d’entrée pour le développement d’organismes secondaires. Lorsque la grêle survient au moment de la floraison, de la nouaison ou du développement des fruits, les dommages sont plus importants. La grêle demeure un problème non parasitaire occasionnel et mineur.
Feuille : présence de lacérations ou de déchirures du limbe. Les feuilles les plus exposées sont atteintes en premier.
Fleur : chute possible des fleurs, hypothéquant la production de fruit. Présence de taches brunes et dépressives sur les carpelles.
Fruit : présence de taches, de lésions, de dépressions, de pourritures, d’anomalies de coloration ou de déformations (se ratatinent). Les dommages sont localisés sur un seul côté de l’épiderme, celui exposé à la grêle.
Chez le fraisier, les dommages sur les fruits peuvent être confondus avec ceux de l’anthracnose (Colletotrichum acutatum - sporulation saumon à orange) ou la moisissure grise (Botrytis cinerea – sporulation grisâtre).
Sur les fleurs, les dommages peuvent être confondus avec ceux d’un gel printanier.
Lambert L. (2007). Grêle. Dans Guide des carences, désordres et problèmes de phytotoxicité du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). p. 55-56.