Le plant de camerise est presque complètement défolié et les feuilles qui persistent montrent des brûlures, sont de petite taille et sont regroupées en rosettes. Ces symptômes sont le résultat d’une forte phytotoxicité au glyphosate. Un dosage chimique réalisé a révélé la présence en concentration élevée de l’herbicide et de son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la plante. Les plus jeunes feuilles sont les premières à être affectées. Les symptômes apparaissent dans un délai de 10 à 14 jours, suivant l'application.
 

Les plants de camerise montrent une brûlure des feuilles et une courbure de l’extrémité des rameaux. Les racines sont aussi brunes et fragiles. Ces symptômes sont le résultat d’une forte phytotoxicité au glyphosate. Un dosage chimique réalisé a révélé une concentration élevée en glyphosate et en son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la plante. Les plus jeunes feuilles sont les premières à être affectées. Les symptômes apparaissent dans un délai de 10 à 14 jours, suivant l'application.
 

Les feuilles et la tige principale d’un plant de camerise montrent d'importantes brûlures. Ce symptôme est le résultat d’une forte phytotoxicité au glyphosate. Un dosage chimique réalisé a révélé une concentration élevée en glyphosate et en son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la plante. Les plus jeunes feuilles sont les premières à être affectées. Les symptômes apparaissent dans un délai de 10 à 14 jours, suivant l'application.

Les racines d’un plant de camerise sont fragiles et relativement peu développées. Ce symptôme est le résultat d’une forte phytotoxicité au glyphosate. Un dosage chimique réalisé a révélé une concentration élevée en glyphosate et en son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la plante. Les symptômes apparaissent dans un délai de 10 à 14 jours, suivant l'application.
 

La partie aérienne d'un camerisier montre des brunissements (brûlures) sur les feuilles ainsi qu’une courbure de l’extrémité des rameaux, plutôt flétris. Un jaunissement est aussi présent sur les feuilles terminales. Un dosage chimique a révélé la présence de glyphosate ainsi que de son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la partie aérienne. Les quantités détectées étaient amplement suffisantes pour causer les symptômes observés. L’herbicide a été appliqué au printemps précédent, dans le champ voisin. Une dérive du produit aurait affecté les plants en bordure de ce champ. Les racines de la plante sont aussi affectées (non visible ici) par la pourriture. Cependant, le glyphosate n’est pas associé à ce type de symptômes. La présence d’un complexe fongique (Fusarium sp., Pythium sp. et Rhizoctonia sp.), isolé des racines, a probablement occasionné un mauvais fonctionnement des racines, contribuant également au développement des symptômes sur la partie aérienne.

La partie aérienne d'un camerisier montre des brunissements (brûlures) sur les feuilles ainsi qu’une courbure de l’extrémité des rameaux, plutôt flétris. Un jaunissement est aussi présent sur les feuilles terminales. Un dosage chimique a révélé la présence de glyphosate ainsi que de son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la partie aérienne. Les quantités détectées étaient amplement suffisantes pour causer les symptômes observés. L’herbicide a été appliqué au printemps précédent, dans le champ voisin. Une dérive du produit aurait affecté les plants en bordure de ce champ. Les racines de la plante sont aussi affectées (non visible ici) par la pourriture. Cependant, le glyphosate n’est pas associé à ce type de symptômes. La présence d’un complexe fongique (Fusarium sp., Pythium sp. et Rhizoctonia sp.), isolé des racines, a probablement occasionné un mauvais fonctionnement des racines, contribuant également au développement des symptômes sur la partie aérienne.

La partie aérienne d'un camerisier montre des brunissements (brûlures) sur les feuilles ainsi qu’une courbure de l’extrémité des rameaux, plutôt flétris. Un jaunissement est aussi présent sur les feuilles terminales. Un dosage chimique a révélé la présence de glyphosate ainsi que de son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la partie aérienne. Les quantités détectées étaient amplement suffisantes pour causer les symptômes observés. L’herbicide a été appliqué au printemps précédent, dans le champ voisin. Une dérive du produit aurait affecté les plants en bordure de ce champ. Les racines de la plante sont aussi affectées (non visible ici) par la pourriture. Cependant, le glyphosate n’est pas associé à ce type de symptômes. La présence d’un complexe fongique (Fusarium sp., Pythium sp. et Rhizoctonia sp.), isolé des racines, a probablement occasionné un mauvais fonctionnement des racines, contribuant également au développement des symptômes sur la partie aérienne.

La partie aérienne d'un camerisier est presque totalement défoliée. Les feuilles, petites et effilées, sont rassemblées en rosette. De plus, une légère coloration rosée est présente ainsi que des brûlures à l’apex des feuilles. Un dosage chimique a révélé la présence de glyphosate ainsi que de son métabolite de dégradation (AMPA) dans les tissus de la partie aérienne. Les quantités détectées étaient amplement suffisantes pour causer les symptômes observés. L’apparition des symptômes a été graduelle. Les symptômes observés sont le résultat d’une importante phytotoxicité au glyphosate.

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Description

Cas glyphosate - Le glyphosate appartient au groupe de résistance 9. Ces herbicides se lient à l’enzyme énolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSP synthase ou EPSPS, une enzyme chloroplastique) et bloquent son activité. La synthèse des acides aminés aromatiques essentiels aux végétaux est perturbée, voire inhibée ce qui cause une carence nutritionnelle et la mort de la plante. Le glyphosate est un herbicide non sélectif qui affecte tous les tissus avec lesquels il entre en contact, à l’exception des hybrides « Roundup Ready (RR) ». Il peut être appliqué en prélevée, postlevée ou pré-récolte.
 
Suite à son application, la croissance des plantes sensibles est rapidement inhibée. Il s’ensuit une chlorose généralisée du feuillage qui débute, et est souvent plus marquée, sur les jeunes tissus foliaires et les points de croissance. Puis, survient la nécrose des tissus, dans un délai de 4 à 7 jours, chez les espèces les plus sensibles, et dans les 10 à 20 jours, chez les espèces qui le sont un peu moins. Les symptômes peuvent également être une coloration rose-pourpre du feuillage et la multiplication du nombre de tiges aux entre-nœuds (rappelant le «balai de sorcière» ou «witch’s broom»).
 
Le glyphosate n’est pas mobile dans le sol, mais il est facilement absorbé par les feuilles et transloqué dans toute la plante, via le xylème et le phloème, où il persiste longtemps. Son transport à travers la membrane cytoplasmique est particulièrement lent, plus que la plupart des herbicides en général et surtout les non-polaires. Il est lentement dégradé en son métabolite principal, l’acide aminométhylphosphonique (AMPA). Les symptômes en lien avec l’exposition au glyphosate peuvent se développer rapidement ou se manifester la saison suivante.
 
Le glyphosate fait l’objet d’un usage intensif dans le monde, notamment pour certaines cultures, dont le maïs, le soya, le coton et le canola. Même si l’étiquette mentionne que sa persistance dans le sol est nulle, son utilisation intensive tend à prouver le contraire. Des études ont permis de le détecter dans l’eau, le sol et l’air. Il est rapidement et fortement absorbé aux particules de sol. Dans les sols, sous l’effet de la vie microbienne, il se transforme rapidement en son produit de dégradation (AMPA), lequel se décompose lentement.
 
Plusieurs cas (7) de mauvaises herbes résistantes au glyphosate ont été rapportés au Canada (petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), grande herbe à poux (Ambrosia trifida), kochia à balais (Kochia scoparia), amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus), vergerette du Canada (Conyza canadensis)), brôme des toits (Bromus tectorum) et au Québec (5) (moutarde des oiseaux (Brassica rapa), amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus), petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), kochia à balais (Kochia scoparia) et vergerette du Canada (Conyza canadensis)). Les cas sont aussi nombreux aux États-Unis (17 espèces de mauvaises herbes résistantes) et ailleurs dans le monde (56 espèces de mauvaises herbes résistantes).

Ne pas confondre

En général, la phytotoxicité par le glyphosate peut être confondue avec : des carences minérales (fer (Fe), manganèse (Mn) , phosphore (P), potassium (K)), mais à ce moment différents niveaux de feuille peuvent être affectés; des phytoplasmes (déformations sévères, absence de feuilles); des virus (dommages localisés); ou celle associée à d’autres produits phytosanitaires (acides benzoïques, imidazolinones, bipyridilium, aryloxyphénoxypropionates, acides phénoxy-carboxiliques, sulfonylurées, isoxazolidinone).

Prévention

Pour diminuer les risques de phytotoxicité, il faut éviter les dérives sur les cultures lors de l’application, utiliser des jets dirigés au besoin, ne pas appliquer par temps venteux, respecter les consignes inscrites sur l’étiquette et bien nettoyer le pulvérisateur. Pulvérisé à une température excédant 25 °C, le glyphosate représente un risque pour la culture.

Dommage

Feuille : les jeunes feuilles et les points de croissance présentent des anomalies de coloration (jaune, blanc ou rose) et des malformations (limbe réduit, feuille effilée ou petite, enroulement). Les nervures demeurent vertes.

Tige : arrêt de croissance de la tige ou développement anormal de bourgeons latéraux à la base des plants, donnant une apparence de «balai de sorcière» (ou « witch’s broom ») au plant.
 
Plant : peut montrer un retard de croissance, être chétif et rabougri.

Références et liens

Scalla, R. et coll. (1991). Les herbicides : mode d’action et principes d’utilisation. Paris : Institut national de la recherche agronomique INRA (Ed). Collection : du labo au terrain. Paris, France. 450 pp.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Glyphosate. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p. 240-242.

Yarish W. (Ed) (1986). A field guide to recognizing herbicide action and injury. 1ère éd. Agdex 641-7. Alberta Agriculture, Edmonton, Canada. 58 pp.

Herbicide Resistant Weeds by Individual Herbicide (weedscience.org)