Anthracnose
Anthracnose
La zone apicale des fruits est complètement noircie, desséchée et atrophiée. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Dans la zone apicale des fruits en maturation, on observe un important noircissement de la chair et des akènes, ainsi qu’une momification et une atrophie des tissus. Un test de séquençage a permis d’identifier la présence du champignon Colletotrichum nymphaeae, qui fait partie des espèces du complexe de Colletotrichum acutatum. Cette espèce est responsable de l’anthracnose dans la fraise et affecte principalement le fruit. 
Sur une fraise rouge cultivée au champ, présence d’une petite tache brune, circulaire et déprimée. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur des fraises rouges cultivées au champ, présence de petites taches brunâtres à noires, irrégulières et légèrement déprimées. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur des fraises rouges cultivées au champ, présence de petites taches brunâtres à noires, circulaires et déprimées. Les akènes sont également noirs. Au centre de la tache, un exsudat de couleur saumon est visible (voir flèche). Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur des fraises rouges cultivées au champ, présence de petites taches noires, circulaires et déprimées. Les akènes sont également noirs. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur une fraise provenant d'un champ, présence de petites taches noires, circulaires et déprimées. Les akènes sont également noirs. Au centre de la tache, un mycélium blanchâtre à rose pâle est visible (voir flèche). Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur des fraises rouges cultivées au champ, présence de petites taches brunâtres à noires, circulaires et déprimées. Les akènes sont également noirs. Au centre de la tache, un exsudat de couleur saumon est visible (voir flèche). Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Une coupe longitudinale de ces fraises cultivées en champ permet de constater que la pourriture retrouvée à l’extérieur du fruit a progressé vers l’intérieur. La chair à l’intérieur du fruit est brunie et desséchée. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Les fruits sont complètement noircis, desséchés et atrophiés. On observe aussi un brunissement et des lésions noires sur les sépales et les pédicelles. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Le fruit est complètement noirci, desséché et atrophié. On observe un brunissement et des lésions noires sur les sépales et le pédicelle. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Colletotrichum acutatum, responsable de l’anthracnose chez le fraisier.
Sur ce fruit cultivé en champ, on observe un noircissement sur le calice et un exsudat rose saumon qui se développe au centre de la lésion. Un test de séquençage a permis d’identifier la présence du champignon Colletotrichum nymphaeae, qui fait partie des espèces du complexe de Colletotrichum acutatum. Cette espèce est responsable de l’anthracnose dans la fraise et affecte principalement le fruit. 
 
Une coupe transversale de cette fraise cultivée en champ permet de constater que la pourriture retrouvée à l’extérieur du fruit a progressé vers l’intérieur. Un test de séquençage a permis d’identifier la présence du champignon Colletotrichum nymphaeae, qui fait partie des espèces du complexe de Colletotrichum acutatum. Cette espèce est responsable de l’anthracnose dans la fraise et affecte principalement le fruit. 
Une coupe longitudinale de ces fraises cultivées en champ permet de constater que la pourriture retrouvée à l’extérieur du fruit a progressé vers l’intérieur. Un test de séquençage a permis d’identifier la présence du champignon Colletotrichum nymphaeae, qui fait partie des espèces du complexe de Colletotrichum acutatum. Cette espèce est responsable de l’anthracnose dans la fraise et affecte principalement le fruit. 
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Fraise - Anthracnose (Colletotrichum acutatum)
Description

Chez la fraise, Colletotrichum est reconnu pour causer la pourriture du fruit et la pourriture interne du collet. Les espèces du complexe de Colletotrichum acutatum cause essentiellement la pourriture du fruit tandis que C. fragariae et les espèces du complexe de C. gloeosporioides sont responsables de la pourriture interne du collet. En plus du fruit, l’anthracnose affecte occasionnellement le pétiole des jeunes feuilles, les jeunes stolons et les fleurs. La maladie se développe surtout entre la floraison et la récolte. Les fleurs ouvertes et les fruits roses à rouges sont plus sensibles que les fruits verts et les boutons floraux fermés. Les cultivars de fraisiers à jour neutre sont plus sensibles, car leur développement coïncide avec les conditions requises pour le développement de la maladie. Les pertes économiques sont parfois élevées lors de saisons chaudes et humides. Au champ, les symptômes apparaissent en foyer.

Cycle de la vie

Le champignon hiverne dans le sol, sur les débris végétaux et sur les plants infectés sous forme de mycélium pendant environ une année. L’inoculum peut également provenir des transplants et du sol contaminé des transplants. Au printemps, les spores germent et sont dispersées par les éclaboussures d’eau (pluie et irrigation), la machinerie, les outils et les travailleurs. L’infection se fait d’abord sur les plants. Lorsque la température est chaude et humide, des spores sont produites et dispersées sur les fruits par la pluie, le vent, les insectes et les travailleurs. Le développement de la maladie est étroitement lié aux conditions climatiques. Elle se développe généralement à la suite de pluies fréquentes, sous une température oscillant entre 20 et 25 °C et lorsque l’humidité relative est près de la saturation (environ 100 %).

Symptômes et dommages

Feuille et pétiole : présence de lésions noires déprimées.
 
Fleur : les sépales sèchent et deviennent bruns. Des lésions noires se forment sous le calice et descendent vers le pédicelle. La fleur complètement ouverte est la plus sensible. Les fleurs infectées meurent rapidement.
 
Fruit : au début, les taches sont petites, brun pâle, humides et superficielles. Elles deviennent brun foncé à noires, circulaires et déprimées. Les taches demeurent fermes. Sous des conditions humides, un exsudat rose crème à saumon se développe au centre des taches. Finalement, le fruit se dessèche, noircit et se momifie. Sur les fruits verts, la maladie se limite aux akènes qui deviennent noirs et creux. Éventuellement, le même type de tache se développera sur les fruits mûrissants.

Collet : le tissu interne du collet est décoloré adoptant une couleur cannelle à rouge. 

Ne pas confondre

Sur les fruits, cette maladie peut être confondue avec la moisissure grise (Botrytis cinerea - tache noire sur les sépales, sporulation grisâtre), la pourriture cuir ou amère (Phytophthora cactorum - tache irrégulière, non déprimée, luisante, nauséabonde, mycélium blanc) et les excès d’eau (tache brune, irrégulière, non déprimée, absence de sporulation).

Méthodes de lutte

Pour limiter le développement et la propagation de l’anthracnose du fruit, il faut utiliser des plants certifiés, privilégier l’irrigation goutte à goutte et le paillage des entre-rangs au lieu de la plasticulture afin de limiter les éclaboussures d’eau. Si un historique de la maladie est connu, faire une rotation des cultures (2 à 3 ans) avec des plantes non hôtes. Éviter les excès d’azote, de circuler dans les champs lorsque les plants sont mouillés et sortir du champ les fruits infectés. La lutte chimique donne des résultats mitigés.

Références et liens

Lambert L., Laplante G. H., Carisse O. & Vincent C. (2007). L’anthracnose du fraisier. Dans Guide de maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). p. 9-11.

Maas J. L. (Eds) (1998). Anthracnose Fruit Rot (Black spot). Dans Compendium of Strawberry Diseases. 2e éd. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 31-33.

RAP - Fiche technique - ANTHRACNOSE DANS LA FRAISE

OMAFRA - LIcultures Ontario - FRAISES ANTHRACNOSE