Moisissure noire
Black mold
Sur des bulbes d’échalotes françaises provenant d’un entrepôt, la tunique sèche externe présente une anomalie de coloration noire (fructifications du champignon) et superficielle, affectant une partie de la circonférence des bulbes. La coloration noire suit souvent les nervures verticales des bulbes. Ils sont fermes et ne présentent pas de symptôme interne. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Aspergillus niger, responsable de la moisissure noire du bulbe chez les Allium.
Sur ce bulbe d’échalote française provenant d’un entrepôt, la tunique sèche externe présente une anomalie de coloration noire (fructifications du champignon) et superficielle, affectant une partie de la circonférence du bulbe. La coloration noire suit souvent les nervures verticales du bulbe. Il est ferme et ne présente pas de symptôme interne. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Aspergillus niger, responsable de la moisissure noire du bulbe chez les Allium.
Sur ce bulbe d’échalote française provenant d’un entrepôt, la tunique sèche externe présente une anomalie de coloration noire (fructifications du champignon) et superficielle, affectant une partie de la circonférence du bulbe. La coloration noire suit souvent les nervures verticales du bulbe. Il est ferme et ne présente pas de symptôme interne. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Aspergillus niger, responsable de la moisissure noire du bulbe chez les Allium.
Échalote française - Moisissure noire (Aspergillus niger)
Échalote française - Moisissure noire (Aspergillus niger)
Échalote française - Moisissure noire (Aspergillus niger)
Description

La moisissure noire affecte de nombreuses cultures fruitières et maraîchères. Chez les Allium, l’oignon et l’échalote française sont particulièrement sensibles. La maladie se manifeste au champ, en entrepôt et lors du transport des marchandises. Tout comme le champignon Penicillium (moisissure bleue), A. niger est tolérant aux antibiotiques des Allium et agit souvent comme un saprophyte ou un parasite secondaire. Cette maladie est occasionnelle et mineure et considérée comme une maladie de température chaude.

Cycle de la vie

L’inoculum provient du sol, de l’air, des débris végétaux contaminés, du matériel (cagette) et des semences. Les infections du bulbe se produisent à partir de blessures au col, aux racines, au plateau racinaire ou aux feuilles (tuniques). La germination des spores d’A. niger nécessite une température optimale de 17 °C et son développement est assuré lorsque la température est élevée (entre 28 et 34 °C). De l’eau libre est requise sur les tissus pendant 6 à 12 heures pour que l’infection se produise.

Symptômes et dommages

Bulbe : présence d’une coloration noire près du col, de lésions superficielles sur les tuniques sèches, de stries noires (mycélium et conidies) qui longent les nervures verticales des tuniques sèches. À un stade avancé de la maladie, tout le bulbe est noir et ratatiné. Parfois des bactéries secondaires envahissent les bulbes causant de la pourriture molle et une odeur de moisi. Certains bulbes ne montrent aucun symptôme externe, mais lorsqu’ils sont coupés en deux, les tuniques les plus internes sont grises à noires à cause que l’infection débute généralement par le col.

Ne pas confondre

Cette maladie peut être confondue avec le charbon (Urocystis magica) mais dans ce cas, les bulbes dépérissent, sèchent puis deviennent noirs.

Méthodes de lutte

Pour contrer le développement de la moisissure noire du bulbe, il faut utiliser des semences ou des bulbes sains et certifiés, éviter les blessures et les meurtrissures aux bulbes, sécher rapidement les bulbes lors de la récolte en évitant l’utilisation de l’air chaud qui favorise le développement du champignon et entreposer les bulbes adéquatement (température < 15 °C et humidité relative < 76 %).

Références et liens

Schwartz H. K. & Mohan S. K. (Eds) (2008). Black Mold. Dans Compendium of Onion and Garlic Diseases and Pests. 2e éd. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 50-51.