Chaetocnema hortensis

Chaetocnema hortensis Geoffroy

Chaetocnema hortensis_1
Chaetocnema hortensis_2
Description

Oeuf : 1,0 mm; il est de forme cylindrique; la coloration est blanc crème ou jaunâtre.
Larve : 5,0 mm à maturité; le corps est allongé et possède une coloration blanc crème; les segments thoraciques et abdominaux sont recouverts de petits tubercules foncés; la tête et les pattes sont noires.
Pupe : environ 2,0 mm; elle est de forme ovale; la couleur varie de brun clair à brun foncé.
Adulte : 2,0 à 2,5 mm; le corps est ovale et possède une coloration métallique bronze; les pattes sont brun pâle; les antennes sont brun pâle à la base et plus foncées dans leur portion apicale.

Cycle vital

Cette espèce est originaire d’Europe et est maintenant établie dans de nombreuses régions de l’Amérique du Nord. Son cycle vital sous nos conditions est peu connu. Chaetocnema hortensis passe l’hiver au stade adulte, généralement dans la litière du sol. Au printemps, les adultes quittent leurs sites d’hibernation et s’accouplent. Les femelles pondent leurs œufs à la base de diverses plantes de la famille des Poacées (Graminées). Les œufs éclosent après quelques jours et les jeunes larves pénètrent dans la tige de leurs plantes hôtes afin de commencer à s’alimenter. Tout leur développement s’effectue à l’intérieur des tiges. Lorsqu’elles ont atteint la maturité, les larves quittent leurs plantes hôtes pour ensuite s’enfouir dans le sol et entamer leur transformation en pupe. Ce stade dure généralement une vingtaine de jours. Les adultes commencent à émerger vers la mi-juillet. Ils s’alimentent pendant le reste de l’été sur diverses plantes avant d’entrer en période de diapause hivernale au cours de l’automne.

Dommages

Les adultes de cette espèce se nourrissent de feuillage, produisant généralement des trous allongés le long du limbe des feuilles. C’est cependant au stade larvaire que Chaetocnema hortensis cause le plus de dommages. En effet, les larves creusent des trous dans les tiges inférieures et dans les racines, causant un jaunissement et entraînant leur mort. À ce jour, relativement peu de cas d’infestations ont été observés au Québec, mais la présence de plus en plus importante de cette espèce dans les champs de la province laisse supposer qu’elle pourrait devenir une nuisance substantielle dans les prochaines années.

Cultures Affectées