Canada goldenrod

Solidago canadensis L.

Taxonomie : Famille : Asteraceae
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Description

La verge d’or du Canada est une plante vivace, indigène au Canada. La tige est dressée, ramifiée et pubescente dans la partie supérieure. Elle mesure de 50 à plus de 150 cm de hauteur. Le système racinaire est composé de racines fasciculées portées sur des rhizomes courts et robustes.

Les feuilles sont alternes et sessiles sur la tige. Elles sont légèrement rugueuses au toucher et présentent une pubescence blanchâtre sur la face inférieure. Les feuilles matures sont de forme lancéolée à allongée et se terminent en pointe. La marge du limbe est dentée. Elles mesurent de 5 à 15 cm de longueur et de 1 à 3 cm de largeur. Elles portent 3 nervures apparentes naissant de la nervure principale.

L’inflorescence est composée de nombreux capitules de 2 à 3 mm de diamètre regroupés en une inflorescence pyramidale au sommet de la plante, les branches secondaires sont recourbées. Les capitules comprennent plusieurs fleurons jaunes qui mesurent de 1 à 1,5 mm. En bordure du capitule, ils sont ligulés, pistillés et varient en nombre de 10 à 17. Au centre du capitule, ils sont tubulés, bisexués et varient en nombre de 2 à 8 unités par capitule.

Les fruits sont des cypsèles de forme obconique étroite. Ils mesurent de 1 à 1,5 mm de longueur, sont striés et pubescents. Ils sont munis d’une aigrette à soie simple qui demeure attachée à maturité. L’aigrette mesure de 1,8 à 2,2 mm de longueur.

La plantule est composée de feuilles alternes qui forment une rosette. Les cotylédons sont de forme oblongue et mesurent de 1,5 à 2,5 mm de longueur. Les premières feuilles sont pubescentes, de forme arrondie à ovale, le bord du limbe porte de 1 à 2 encoches ou quelques dents grossières. Les cotylédons se dessèchent rapidement après l’apparition des feuilles.

Conditions favorables

La verge d’or du Canada est présente sur le bord des routes, dans les fossés, les jardins, les champs abandonnés et les milieux naturels ouverts. C’est une plante mellifère reconnue pour la qualité du miel qu’elle produit, c’est aussi une espèce bénéfique pour la faune entomologique.

Elle croît dans une vaste gamme de types de sols, mais est le plus souvent retrouvée sur les sols humides à texture moyenne. On la retrouve rarement sur des sites qui sont inondés une partie de la saison ou des sols très secs. Elle croît du plein soleil à l’ombre partielle, mais n’est pas adaptée à l’ombre totale. Elle peut causer des problèmes dans les pâturages mal entretenus et les vieilles prairies, parfois dans les champs cultivés et les fraisières.

Ne pas confondre

La verge d’or du Canada peut être confondue avec la verge d’or à feuille de graminée (Euthamia graminifolia) à tous les stades. Cette dernière possède des feuilles plus étroites avec un limbe glabre et entier. De plus, son inflorescence est d’apparence aplatie. En ce qui concerne la vergerette annuelle (Erigeron annuus), les feuilles sont semblables, mais plus souples et moins rugueuses. Cette espèce ne produit pas de rhizomes.

Prévention et répression

Pour prévenir la dispersion de la verge d’or du Canada :

  1. Dépister les champs et arracher les plants en début d’infestation.
  2. Empêcher la production et la dispersion des graines en coupant les tiges au début de la floraison.
  3. Semer les fossés et les bordures de champs avec des espèces qui couvrent rapidement et densément le sol.

Pour réprimer les populations, il importe de répéter les méthodes sur pl...Lire la suite

Pour prévenir la dispersion de la verge d’or du Canada :

  1. Dépister les champs et arracher les plants en début d’infestation.
  2. Empêcher la production et la dispersion des graines en coupant les tiges au début de la floraison.
  3. Semer les fossés et les bordures de champs avec des espèces qui couvrent rapidement et densément le sol.

Pour réprimer les populations, il importe de répéter les méthodes sur plusieurs années :

  1. Le labour est efficace pour éliminer les populations de verge d’or du Canada.
  2. La tonte effectuée à deux reprises aux mois de mai et avant la floraison au mois d’août aide à diminuer les populations. Elle doit être répétée sur plusieurs années.
  3. L’implantation d’une bâche noire opaque sur les populations de verge d’or du Canada à la suite de la tonte aide à éliminer la plante.

Si elle est présente dans les champs de canneberges, un dépistage hâtif suivi d'un sarclage manuel assure généralement un bon contrôle.

Informations complémentaire

En moyenne, 12 graines sont produites par capitule et 500 capitules peuvent être présents par tige. Alors, dans de bonnes conditions de croissance, une tige produit 6000 graines.

Pour un plant mature, une tige produit de 2 à plus de 6 nouveaux rhizomes chaque saison de croissance. Chaque nouveau rhizome a la capacité de produire un nouveau plant ce qui permet à la plante de former de grandes colonies.

La verge d’or du Canada produit des substa...Lire la suite

En moyenne, 12 graines sont produites par capitule et 500 capitules peuvent être présents par tige. Alors, dans de bonnes conditions de croissance, une tige produit 6000 graines.

Pour un plant mature, une tige produit de 2 à plus de 6 nouveaux rhizomes chaque saison de croissance. Chaque nouveau rhizome a la capacité de produire un nouveau plant ce qui permet à la plante de former de grandes colonies.

La verge d’or du Canada produit des substances allélopathiques qui sont nuisibles à la germination et la croissance des autres plantes.

Références et liens

Bouchard C. J., Néron R. & Guay L. (1998). Guide d’identification des mauvaises herbes du Québec. Conseil des productions végétales du Québec, Québec. 253 pp.

Gleason H. A. & Cronquist A. C. (1991). Manual of Vascular Plants of Northeastern United States and Adjacent Canada. 2e éd.  New York Botanical Garden. 910 pp.

Pavek P. L. S. (2011). Plant Guide for Canada goldenrod (Solidago canadensis). USDA- Natural Resources Conservation Service. Pullman, WA, 4 pp.
 
Werner P. A., Gross R. S. & Bradbury I. K. (1980). The Biology of Canadian Weeds. 45. Solidago Canadensis L. Canadian Journal of Plant Science, 60(4): 1393-1409.