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Microtechnites bractatus (Say)

Taxonomie : Hémiptères > Miridés
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Description

Oeuf : 0,7 mm de longueur; de couleur blanc ou jaune; de forme courbe; l’une des extrémités est convexe alors que l’autre est concave.
Nymphe: 0,7 à 2,0 mm; le corps, initialement vert très pâle ou jaunâtre, devient graduellement vert foncé; les pattes postérieures sont très développées et adaptées pour le saut.
Adulte : le corps des femelles mesure de 1,6 à 2,2 mm et est plutôt globuleux tandis que celui des mâles mesure de 1,9 à 2,1 mm et est allongé; le corps est noir brillant et arbore de courts poils jaunes éparses; les fémurs sont complétement noirs à l’exception de leur apex, qui est jaune; les fémurs postérieurs sont élargis et adaptés pour le saut; les antennes sont plus longues que le corps.

Cycle vital

Microtechnites bractatus est un insecte indigène particulièrement répandu aux États-Unis et au Canada. Surtout présent en Ontario et au Nouveau-Brunswick, il peut également se trouver dans la région des Rocheuses, mais il est moins fréquent dans les Prairies. Il s’agit d’un ravageur très commun dans les jardins, mais peu préoccupant pour les cultures commerciales.

À nos latitudes, cet insecte peut produire jusqu’à cinq générations par année. L’hibernation se fait majoritairement au stade d’œuf, à l’intérieur des tissus végétaux, mais certains adultes de la dernière génération arrivent parfois à hiberner et survivre à l’hiver. Lorsqu’arrive le printemps, les œufs éclosent et les jeunes nymphes commencent à s’alimenter de la sève de leur plante hôte en restant généralement sur la face inférieure des feuilles. Leur développement se poursuit de 11 à 35 jours selon la température et comprend 5 stades avant d’atteindre la maturité, qui durera environ 1 à 3 mois. Au courant de leur vie, chaque femelle pond en moyenne 100 œufs, généralement le soir dans les feuilles ou les pétioles. Elle dépose habituellement sa progéniture dans des trous d’alimentation qu’elle a préalablement creusés à l’aide de ses pièces buccales de type piqueur-suceur. L’extrémité arrondie de l’œuf est ensuite insérée dans le tissu végétal, alors que l’extrémité affleurant la surface de la plante devient tronquée au niveau du tissu. Les œufs éclosent en moyenne 12 à 20 jours après la ponte, permettant de continuer le cycle de vie de l’espèce.

Prévention et répression

Dépistage : Le dépistage s’effectue en observant le feuillage des plants à la recherche de symptômes d’infestation. Si des plants sont endommagés, secouez-les au-dessus d’une surface plane pour en faire tomber les insectes.

Aucun seuil d’intervention au Québec n’est établi pour cette espèce jusqu’à présent.

Contrôle biologique : Plusieurs ennemis naturels s’attaquent à M. bractatus, bien qu’ils soient peu étudi...Lire la suite

Dépistage : Le dépistage s’effectue en observant le feuillage des plants à la recherche de symptômes d’infestation. Si des plants sont endommagés, secouez-les au-dessus d’une surface plane pour en faire tomber les insectes.

Aucun seuil d’intervention au Québec n’est établi pour cette espèce jusqu’à présent.

Contrôle biologique : Plusieurs ennemis naturels s’attaquent à M. bractatus, bien qu’ils soient peu étudiés. En Amérique du Nord, on compte entre autres Leiophron uniformis (Hymenoptera : Braconidae), Peristenus clematidis (Hymenoptera : Braconidae), Anaphes perdubius (Hymenoptera : Mymaridae), Anagrus sp. (Hymenoptera : Mymaridae), Oligosita americana (Hymenoptera : Trichogrammatidae) et Paracentrobia subflava (Hymenoptera : Trichogrammatidae).

Pratique culturale : Minimisez la présence de mauvaises herbes en bordure et à l’intérieur du champ afin de limiter les populations d’insectes et de minimiser les infestations de ce ravageur.

On retrouve habituellement M. bractatus dans les cultures fourragères comme le trèfle ou la luzerne. Lorsque ces cultures sont récoltées, il n'est pas rare d'observer une augmentation des populations de M. bractatus dans les champs de légumes à proximité.

Informations complémentaire

Cette espèce ne doit pas être confondue avec les altises de l’ordre des coléoptères.

Dommages

Cet insecte s’alimente en suçant la sève des feuilles et des tiges des plantes, qui présentent ensuite des zones irrégulières, décolorées, blanchâtres et localisées. Dans le cas d’infestations importantes, les feuilles deviennent considérablement mouchetées, revêtent une apparence argentée et finissent par mourir au fur et à mesure que les insectes s’en nourrissent. Cependant, ces infestations causent rarement des dommages économiques.