Des tubercules de pomme de terre provenant d’un entrepôt montrent la présence de zones brunes à noires, plutôt fermes et d’une forme ovale, dans la chair. Le dommage est localisé principalement dans le cortex et n’est pas visible sur le périderme. Aucun agent pathogène n’a été détecté des dommages. Ces zones seraient liées à des meurtrissures ou blessures de pression et à la tache interne noire qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules.
Des tubercules de pomme de terre (cv 'Kennebec') provenant d’un entrepôt montrent la présence de zones dépressives fermes et plutôt ovales sur le périderme. Les zones paraissent brunes et les dépressions sont peu profondes. Certaines lésions sont colonisées par un mycélium noirâtre. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules. Le mycélium noir appartient à Gliomastix sp., un champignon saprophyte du sol qui peut coloniser les lésions, mais qui ne pénètre pas dans la chair.
Des tubercules de pomme de terre (cv 'QP 88085-04') provenant d’un entrepôt montrent la présence de quelques zones dépressives fermes, ovales à irrégulières, sur le périderme. Lorsque la pelure est soulevée, les tissus sont bruns et la dépression est peu profonde. Certaines lésions sont colonisées par un mycélium noirâtre. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules. Le mycélium noir appartient à Gliomastix sp., un champignon saprophyte du sol qui peut coloniser les lésions, mais qui ne pénètre pas dans la chair.
Une vue rapprochée des tubercules de pomme de terre (cv 'QP 88085-04') provenant d’un entrepôt montrent la présence de quelques zones dépressives fermes, ovales à irrégulières, sur le périderme. Lorsque la pelure est soulevée, les tissus sont bruns et la dépression est peu profonde. Certaines lésions sont colonisées par un mycélium noirâtre. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules. Le mycélium noir appartient à Gliomastix sp., un champignon saprophyte du sol qui peut coloniser les lésions, mais qui ne pénètre pas dans la chair.
Des tubercules de pomme de terre (cv 'Eramosa') provenant d’un entrepôt montrent la présence de zones dépressives fermes et plutôt circulaires sur le périderme. Les zones paraissent brunes et les dépressions sont peu profondes (environ 2 mm de profondeur). La chair est blanche. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules.
Une vue rapprochée des tubercules de pomme de terre (cv ‘Eramosa’) provenant d’un entrepôt montrent la présence de zones dépressives fermes et plutôt circulaires sur le périderme. Les zones paraissent brunes et les dépressions sont peu profondes (environ 2 mm de profondeur). La chair est blanche. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules.
Un tubercule de pomme de terre (cv 'Eramosa') provenant d’un entrepôt montre la présence d’une grande zone dépressive ferme plutôt circulaire sur le périderme. La zone parait brune et la dépression est peu profonde (environ 2 mm de profondeur). Une autre zone dépressive, plus discrète, est perceptible dans la partie de droite du tubercule. La chair est blanche. Ces zones dépressives sont liées à des meurtrissures ou blessures de pression qui se produisent en entrepôt lorsque la pression exercée par les tubercules les uns sur les autres est très élevée dans un tas de tubercules.
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Pomme de terre - Blessure ou meurtrissure de pression
Description

Les meurtrissures ou blessures de pression peuvent être produites en entrepôt et résultent d’une pression exercée par les tubercules les uns contre les autres ou avec le plancher de l’entrepôt. La zone affectée devient molle et déprimée. La nature de la blessure de pression est fonction de la durée et de l’intensité de la pression. Les tissus blessés sont plus sujets à la tache interne noire ("Blackspot bruise") qui se développe 1 à 3 jours après la blessure de pression, mais qui n’est visible que si le tubercule de pomme de terre est pelé. Les blessures de pression sont occasionnelles et mineures, mais plus importantes lors d’un entreposage prolongé. Elles affectent la qualité des tubercules.

Symptômes et dommages

Tubercule : présence d’une dépression ou d’un aplatissement de la surface des tubercules. Les dommages sont foncés, plutôt mous, circulaires et généralement d’un diamètre inférieur à 5 cm. Les dépressions sont généralement superficielles, mais pénètrent parfois dans la chair pour former une tache gris brun à noire.

Prévention

Pour prévenir les blessures de pression sur les tubercules, il faut offrir des conditions de croissance uniformes tout au long de la saison (fertilisation, irrigation et espacement adéquat entre les plants), utiliser des cultivars qui ont le moins de prédisposition aux meurtrissures, porter une attention particulière à la turgescence des tubercules et à la température lors de la récolte (éviter températures froides et gelées hâtives). Manipuler les tubercules avec soin lors de la récolte, de l’entreposage et du transport des tubercules de pommes de terre. Ne pas empiler les tubercules trop hauts et maintenir l’humidité relative supérieure à 90 %.

Références et liens

Banks E. (Ed) (2004). Pressure Bruise. Dans Potato Field Guide - Insects, Diseases and Defects. Publication 823. Ministry of Agriculture and Food, Ontario. p. 146.
 
Stevenson W. R., Loria R., Franc G. D. & Weingartner D. P. (Eds) (2001). Pressure Bruise. Dans Compendium of Potato Diseases. 2e éd. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 95-96.

http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/pommes-de-terre/documents-d-orientation/pi-009/fra/1383933490053/1383934020925?chap=11

http://extensionpublications.unl.edu/assets/pdf/g2271.pdf

http://www.cals.uidaho.edu/edcomm/pdf/bul/bul0725.pdf