Pourriture blanche
White rot
Sur une racine tubérisée d’un rutabaga provenant d’un entrepôt, présence d’une pourriture molle et brune de l'épiderme. Dans la zone pourrie, présence d’une fine croissance mycélienne blanche (peu visible ici). Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Sclerotium sp., responsable de la pourriture sclérotique. Il s’agit probablement de Sclerotium rolfsii.
Sur une racine tubérisée d’un rutabaga provenant d’un entrepôt, présence d’une importante pourriture molle et brune dans la partie basale de la racine. Dans les zones pourries, présence d’une fine croissance mycélienne blanche avec de nombreux sclérotes noirs, luisants et sphériques. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Sclerotium sp., responsable de la pourriture sclérotique. Il s’agit probablement de Sclerotium rolfsii.
Sur une racine tubérisée d’un rutabaga provenant d’un entrepôt, présence d’une importante pourriture molle et brune dans la partie basale de la racine. Dans les zones pourries, présence d’une fine croissance mycélienne blanche avec de nombreux sclérotes noirs, luisants et sphériques. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Sclerotium sp., responsable de la pourriture sclérotique. Il s’agit probablement de Sclerotium rolfsii.
Une vue rapprochée d’une racine tubérisée d’un rutabaga (cv 'Laurentien') provenant d’un entrepôt montre une importante pourriture brune et ferme de l'épiderme. Dans la zone pourrie, présence de nombreux sclérotes immatures beiges (flèches blanches) ou bruns (flèches noires) et de forme sphérique. Les observations microscopiques ont révélé la présence du champignon Sclerotium sp., responsable de la pourriture sclérotique. Il s’agit probablement de Sclerotium rolfsii.
Rutabaga - Pourriture blanche (Agroathelia rolfsii)
Rutabaga - Pourriture blanche (Agroathelia rolfsii)
Rutabaga - Pourriture blanche (Agroathelia rolfsii)
Rutabaga - Pourriture blanche (Agroathelia rolfsii)
Description

Sclerotium rolfsii s’attaque à une grande variété de plantes dont la pomme de terre, la tomate, la pomme et les plantes ornementales herbacées (bégonia, hosta, pétunia, rudbeckia, zinnia, etc.) et ligneuses (azalée, forsythia, rhododendron, viorne, etc.). La maladie est occasionnelle mais sévère. Les pertes de rendement peuvent être importantes.
 

Cycle de la vie

Le champignon Sclerotium rolfsii hiverne sur les plantes infectées et les résidus de cultures sous la forme de mycélium ou de sclérotes. Les sclérotes sont viables quelques années (3 à 4 ans) s’ils se trouvent dans les 15 premiers centimètres du sol. Sclerotium ne produit aucune spore. Au printemps, le mycélium se développe et les sclérotes germent lorsque les conditions sont chaudes (27 à 35 °C), très humides et que le sol est saturé en eau. Les hyphes pénètrent directement dans les tissus ou par des blessures. Des symptômes de pourriture apparaissent 2 à 4 jours après l’infection.

Symptômes et dommages

Feuille : flétrissement, jaunissement, brunissement et mortalité du feuillage. Les feuilles demeurent attachées aux plants.
 
Tige : au début, présence de petites lésions humides dans la partie basale de la tige près de la surface du sol. Ces lésions évoluent rapidement en une pourriture molle et brune qui encercle complètement la tige. La pourriture se couvre d’un mycélium blanc très dense, avec de nombreux sclérotes noirs, luisants et sphériques.
 
Collet : présence d’une pourriture molle et brune. La pourriture se couvre d’un mycélium blanc très dense, avec de nombreux sclérotes noirs, luisants et sphériques.
 
Racine : sur les racines tubérisées, les bulbes et les tubercules, le premier symptôme se manifeste par de petites lésions (2 à 3 mm) jaunes à beiges qui évoluent en une pourriture qui se couvre d’un mycélium blanc très dense, avec de nombreux sclérotes noirs, luisants et sphériques.
 
Plante entière : flétrissement, dépérissement et mortalité des plants.

Ne pas confondre

Cette maladie peut être confondue avec la pourriture sclérotique (Sclerotinia sclerotiorum). La forme des sclérotes permet de distinguer ces deux champignons. Les sclérotes de S. rolfsii sont sphériques, contrairement à ceux de S. sclerotiorum qui sont de formes irrégulières.

Méthodes de lutte

Pour prévenir le développement de S. rolfsii dans les sols et les substrats, il faut utiliser du matériel végétal sain, du matériel et de l’équipement propre et des substrats non contaminés. Éliminer les plantes et les sols infectés, faire une rotation des cultures avec des plantes non hôtes et privilégier les cultivars résistants lorsqu’ils sont disponibles.