Brûlure bactérienne
Bacterial blight
Sur cette grappe de fleurs de framboisier (cv 'Nova') provenant d’un champ, noircissement du pétiole des fleurs qui progresse vers les sépales. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pseudomonas syringae, responsable de la brûlure bactérienne.
Sur un plant de framboisier (cv 'Nova'), une fleur a avorté et son pétiole est noirci. Elle demeure attachée au plant. Le fruit de gauche est en développement. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pseudomonas syringae, responsable de la brûlure bactérienne.
Sur cette grappe de fleurs de framboisier (cv 'Nova') provenant d’un champ, les fleurs montrent différents niveaux de la maladie. Deux fleurs ont dépéri et montrent un noircissement du pétiole et des sépales. Sur une troisième fleur, l’infection progresse au niveau du pétiole (voir flèche) tandis que la dernière fleur est encore intacte. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pseudomonas syringae, responsable de la brûlure bactérienne.
Sur un plant de framboisier (cv 'Nova'), une fleur a avorté et son pétiole est noirci. Elle demeure attachée au plant. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pseudomonas syringae, responsable de la brûlure bactérienne.
Framboise - Brûlure bactérienne (Pseudomonas syringae)
Framboise - Brûlure bactérienne (Pseudomonas syringae)
Framboise - Brûlure bactérienne (Pseudomonas syringae)
Framboise - Brûlure bactérienne (Pseudomonas syringae)
Description

La brûlure bactérienne causée par Pseudomonas syringae est occasionnelle et mineure lorsque comparée au chancre bactérien causé par Erwinia amylovora. Au champ, la maladie est présente soit tôt au printemps (dès avril) ou à l’automne, car cette bactérie aime les températures fraîches.

Cycle de la vie

Pseudomonas syringae survit à la surface des feuilles et dans les bourgeons. La bactérie est active tôt au printemps lorsque la température se situe tout juste au-dessus du point de congélation. Par contre, les infections les plus sévères se produiraient à l’automne, lorsque les plants aoûtent plus tardivement que la normale. Les dégâts seront alors visibles le printemps suivant. Au printemps, la maladie est plus sévère lorsqu’une gelée survient après une période de temps chaud. Les conditions climatiques humides et fraîches (15 à 20 °C) sont propices à l’infection. La bactérie pénètre dans la plante par les blessures ou les ouvertures naturelles.

Symptômes et dommages

Feuille : présence de taches brunes d’aspect humide. Les taches s’agglomèrent pour former de grandes zones noircies.
 
Fleur : noircissement du pétiole des fleurs qui progresse vers les sépales. Les grappes de fleurs avortent et flétrissent, mais restent attachées à la base des nouvelles pousses.
 
Tige : noircissement de l’extrémité des primocanes. Présence de bandes brunes à noires dans le système vasculaire.

Ne pas confondre

Cette maladie peut être confondue avec la brûlure des dards (Didymella applanata – absence de noircissement), les dommages causés par l’anneleur du framboisier (présence de l’insecte), des dommages de phytotoxicité par des herbicides et des dommages hivernaux.

Méthodes de lutte

Pour diminuer la tache bactérienne, il faut éviter les excès d’azote, les blessures, éliminer les plantes malades et les débris de culture et avoir une bonne gestion de l’irrigation par aspersion ou utiliser une irrigation goutte à goutte (micro-irrigation). Les cultivars Newburg et Nova offrent une certaine résistance à la maladie. Des produits à base de cuivre sont disponibles, mais ils ont une action mitigée sur la bactérie.

Références et liens

Ellis M. A., Converse R. H., Williams R. N. & Williamson B. (Eds) (1991). Pseudomonas blight. Dans Compendium of Raspberry and Blackberry Diseases and Insects. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 41.