Rhagoletis pomonella (Walsh)
Oeuf : 0,9 mm; il est de forme elliptique, de couleur blanc crème et semi-opaque, les deux extrémités étant légèrement plus opaques et jaunâtres.
Larve : 6,5 à 8 mm à maturité; elle ne possède pas de pattes; le corps est de couleur crème; la partie antérieure du corps est plus étroite; les mandibules sont noires et visibles à l'intérieur du corps; l’extrémité postérieure du corps est plus large et tuberculée.
Pupe : 4,0 à 5,0 mm; elle est de couleur ocre et de forme ovale.
Adulte : 3,0 à 4,0 mm; l’envergure des ailes est de 8,0 à 11,0 mm; le corps est noir; quatre bandes blanches sont présentes sur l'abdomen; les bandes noires sur les ailes sont irrégulières ou en zigzag; la tête et les pattes sont jaunâtres.
La mouche de la pomme ne produit qu'une génération par année. Elle hiberne au stade de pupe au sol, enfouie à environ 5 cm de la surface. Au printemps, les adultes commencent à émerger vers la fin du mois de juin. Le pic d'émergence se situe vers le milieu et la fin de juillet. Sept à dix jours après l'émergence, les adultes s'accouplent sur les fruits. Une femelle vit environ trente jours et peut pondre jusqu'à 300 oeufs. Cette espèce pond ses oeufs exclusivement dans les fruits de Rosacées, principalement le pommier. Un seul oeuf est pondu par fruit. L'oeuf est inséré sous la peau du fruit et il éclot de 2 à 20 jours après la ponte. La larve se nourrit pendant 20 à 30 jours puis se laisse tomber au sol pour se transformer une pupe.
Cette espèce est morphologiquement très semblable à la mouche du bleuet (Rhagoletis mendax). L'adulte est fréquemment retrouvé dans les pièges collants des champs de bleuet lorsque des vergers sont situés à proximité. L'identification doit se faire par un spécialiste par l'extraction et l'examen des pièces génitales.
La mouche de la pomme est l'un des principaux ravageurs dans les vergers de pommes de l'Amérique du Nord. Le développement des larves à l'intérieur des fruits cause une diminution considérable de la valeur de ceux-ci. De plus, les trous générés lors de la ponte des oeufs favorisent l'entrée de pathogènes secondaires.
Chouinard G., Firlej A., Vanoosthuyse F. & Vincent C. (2000). Guide d'identification des ravageurs du pommier et de leurs ennemis naturels. Conseil des productions végétales du Québec inc., Québec, 69 pp.
Foote R. H., Blanc F. L. & Norrbom A. L. (1993). Handbook of the fruit flies (Diptera : Tephritidae) of America North of Mexico. Constock Publishing Associates, Cornell University Press, New York, 571 pp.
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/pestrava/rhapom/tech/rhapomf.shtml