Cacopsylla mali (Schmdb.)
Oeuf : 0,5 mm de long; de forme ovale et de couleur blanc crème, jaune ou orangé.
Larve : 2 à 3 mm; corps de forme cylindrique et aplatie; le corps est jaunâtre chez les jeunes nymphes tandis qu’il est vert pomme chez celles qui sont plus âgées; l’extrémité de l’abdomen est très arrondie et des filaments cireux blancs y sont généralement attachés; des bourgeons alaires sont bien visibles chez les nymphes plus matures.
Adulte : 3 à 4 mm; le psylle adulte ressemble à une minuscule cigale; la coloration est variable au courant de la saison, la coloration d’été étant vert pâle ou jaunâtre tandis que la coloration d’automne est plutôt brun orangé avec des bandes noires sur l’abdomen; les ailes sont translucides.
Cette espèce originaire d’Europe a été observée en Amérique du Nord pour la première fois en 1919, en Nouvelle-Écosse. Elle est maintenant présente au Québec, en Ontario, dans toute la Nouvelle-Angleterre ainsi que dans l’état de New York.
Au Québec, le psylle du pommier produit une génération par année. L’hibernation se fait au stade d’œuf, directement sur l’écorce des jeunes pousses de pommiers ou à la base de leurs bourgeons. Les œufs éclosent généralement au mois de mai et les jeunes nymphes vont ensuite se déplacer vers les nouvelles pousses en croissance de leur plante hôte. Les nymphes, tout comme les adultes, se nourrissent de la sève de pommier. Une période de 30 à 40 jours est généralement nécessaire pour que les nymphes atteignent la maturité et se transforment en adultes. Les premiers adultes apparaissent donc vers la fin du mois de juin. Deux semaines après s’être transformés en adultes, les psylles commencent à s’accoupler et continueront à le faire pour les deux mois suivants. À l’arrivée de l’automne, les femelles commencent à pondre leurs œufs au rythme de 10 à 20 par jour. Puisque la période d’oviposition peut s’étirer sur plus de 35 jours, une seule femelle peut pondre jusqu’à 500 œufs au courant de sa vie.
Au Québec, le psylle du pommier cause rarement des dommages très importants aux pommiers. Cependant, lors de fortes infestations, les pousses attaquées peuvent flétrir et une chute du feuillage est parfois observée. De plus, le miellat excrété par les psylles et qui s’accumule sur le feuillage favorise le développement de fumagine, ce qui peut nuire à l’activité photosynthétique de la plante hôte.
Agnello A. et al. (2006). Tree fruit field guide to Insect, Mite and Disease Pests and Natural Enemies of Eastern North America. Natural Resource, Agriculture, and Engineering Service, NRAES-169, Ithaca, 238 pp.
http://www.psyllidkey.com/steckbrief/pdf/cacopsylla_mali_engl.pdf
http://www.agroatlas.ru/en/content/pests/Psylla_mali/