Rouge
Needle cast
Sur un rameau d'épinette blanche, les aiguilles de deuxième année sont tombées. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes. Les rares aiguilles observées sont de couleur brique avec des points noirs alignés à la face inférieure. Le bois sous l’écorce apparaît graduellement brun clair (non visible ici). Les observations microscopiques ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette blanche.
Sur un rameau d'épinette blanche, les aiguilles de deuxième année sont presque toutes tombées. Les rares aiguilles observées sont de couleur brique avec des points noirs alignés à la face inférieure. Les aiguilles de l’année étaient souvent courtes et trapues, mais toujours vertes (non visible ici). Les observations microscopiques ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette blanche.
Sur un rameau d'épinette bleue du Colorado, les aiguilles sont brun rougeâtre avec de petits points noirs à la face inférieure. Au toucher, les aiguilles chutent facilement. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado.
Une vue rapprochée d’un rameau d'épinette bleue du Colorado montre des aiguilles brun rougeâtre avec de petits points noirs à la face inférieure. Au toucher, les aiguilles chutent facilement. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado.
Une vue rapprochée d’un rameau d'épinette bleue du Colorado montre des aiguilles brun rougeâtre avec de petits points noirs à la face inférieure. Au toucher, les aiguilles chutent facilement. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado.
Sur un rameau d'épinette bleue du Colorado, les aiguilles les plus vieilles sont brun rouille avec des bandes transversales noires. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado. Selon un expert du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les bandes transversales noires auraient été causées par le champignon Lophomerum sp. ou Lophodermium sp., responsable du rouge des conifères, mais ils n’ont pas été observés ici.
Sur un rameau d'épinette bleue du Colorado, les aiguilles les plus vieilles sont brun rouille avec des bandes transversales noires. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado. Selon un expert du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les bandes transversales noires auraient été causées par le champignon Lophomerum sp. ou Lophodermium sp., responsable du rouge des conifères, mais ils n’ont pas été observés ici.
Sur un rameau d'épinette bleue du Colorado, les aiguilles les plus vieilles sont brun rouille avec des bandes transversales noires. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes (non visible ici). Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado. Selon un expert du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les bandes transversales noires auraient été causées par le champignon Lophomerum sp. ou Lophodermium sp., responsable du rouge des conifères, mais ils n’ont pas été observés ici.
Une vue rapprochée d’un rameau d'épinette bleue du Colorado montre de aiguilles de deuxième année qui sont brun rouille avec des bandes transversales noires. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado. Selon un expert du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les bandes transversales noires auraient été causées par le champignon Lophomerum sp. ou Lophodermium sp., responsable du rouge des conifères, mais ils n’ont pas été observés ici.
Une vue rapprochée d’un rameau d'épinette bleue du Colorado montre de aiguilles de deuxième année qui sont brun rouille avec des bandes transversales noires. Les aiguilles de l’année sont souvent courtes et trapues, mais toujours vertes (non visible ici). Les tests de laboratoire ont révélé la présence de pycnides et de conidies du champignon Rhizosphaera sp., responsable des rouges des conifères. Il s’agit probablement de Rhizosphaera kalkhoffii, l’espèce la plus fréquemment rapportée chez l’épinette bleue du Colorado. Selon un expert du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les bandes transversales noires auraient été causées par le champignon Lophomerum sp. ou Lophodermium sp., responsable du rouge des conifères, mais ils n’ont pas été observés ici.
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Épinettes - Rouge (Rhizosphaera kalkhoffii)
Description

Les rouges des conifères sont causés par différents agents pathogènes. Chez l’épinette, le genre Rhizosphaera est le plus fréquemment observé. Ce sont des parasites facultatifs qui agissent en premier comme des agents pathogènes, mais qui peuvent être des saprophytes lorsque les arbres sont affaiblis ou stressés par d’autres agents pathogènes ou des conditions environnementales adverses (gel hivernal, ozone (O3), dioxyde de soufre (SO2), etc.). Il existe neuf espèces de Rhizosphaera dont les plus connues sont R. kalkhoffii et R. pini. Rhizosphaera kalkhoffii est le plus important. Seules les épinettes qui croissent à l’extérieur de leur aire de distribution naturelle (forêt) sont sensibles aux rouges. Les épinettes touchées sont cultivées en pépinières (serre et contenant), dans les plantations et les aménagements. La sensibilité des épinettes varie selon l’espèce. L’épinette bleue du Colorado est très sensible, l’épinette blanche est moyennement sensible et l’épinette de Norvège est plus résistante. Une épinette en santé garde ses aiguilles environ 5 à 7 ans et lorsque l’arbre est affecté par le rouge des conifères, il arrive que seules les aiguilles de l’année soient conservées. D’autres essences comme le sapin, le cèdre, le pin et le tsuga (pruche) sont également sensibles. Le rouge des conifères est une maladie importante qui peut être sévère selon le conifère.

Cycle de la vie

Le champignon hiverne sous la forme de mycélium dans les pycnides présentes sur les aiguilles vivantes, récemment mortes ou tombées au sol. Du printemps jusqu’à l’automne, les conidies sont dispersées par la pluie sur les aiguilles. Le champignon entre dans les aiguilles par les stomates et il a besoin de 48 heures pour coloniser et infecter les aiguilles humides des épinettes sous une température avoisinant 25 °C. Une fois le champignon à l’intérieur des aiguilles, il peut demeurer latent plusieurs semaines tant que les conditions ne sont pas propices à sa germination. La germination est lente. Les jeunes aiguilles des branches inférieures sont généralement infectées en premier, mais des aiguilles de tout âge peuvent l’être également. Le jaunissement des aiguilles apparaît vers le milieu ou la fin de l’été. Par la suite, les aiguilles infectées deviennent brunes et des pycnides se développent tard à la fin de l’hiver et tôt au printemps. L’épinette du Colorado fait exception à la règle puisque des pycnides peuvent être observées sur les aiguilles décolorées à l’automne de la première année. Au printemps suivant, les nouvelles aiguilles sont vertes tandis que les vieilles aiguilles sont brunes. Les aiguilles infectées tombent durant l’été et à l’automne, 12 à 15 mois après le début de l’infection. Dans de bonnes conditions, les symptômes progressent vers le haut des arbres.

Symptômes et dommages

Semis : jaunissement, brunissement et chute des aiguilles, ralentissement de la croissance et mort des semis.
 
Aiguille : jaunissement des aiguilles dont certaines deviendront brunes ou brun violacé (épinette du Colorado) la première année. Présence de petites pycnides noires alignées sur toutes les faces des aiguilles le printemps suivant. Des cirrhes blancs sont également visibles. Une défoliation partielle se produit les années subséquentes.
 
Branche : la partie des branches près du tronc (partie proximale) devient clairsemée. Après 3 à 4 années consécutives de graves infections, mortalité potentielle des branches lorsque les vieilles aiguilles tombent au sol chaque année.

Ne pas confondre

Cette maladie peut être confondue avec du gel ou une sécheresse, mais dans ces cas, l’anomalie de coloration serait uniforme d’une branche à l’autre ou localisée dans une portion complète de l’arbre. Le champignon Stigmina sp., qui cause également des rouges sur les conifères, cause des symptômes similaires. La seule différence qui permet de les distinguer est la sporulation de Stigmina sur les aiguilles vertes. Rhizosphaera ne sporule que sur des aiguilles brunes. Ces deux champignons causent fréquemment une co-infection sur les mêmes aiguilles.

Méthodes de lutte

Pour restreindre le développement des rouges des conifères, il faut utiliser des graines issues de provenances moins sujettes à la maladie, planter des arbres sains dans un environnement adéquat (sol bien drainé, bonne profondeur de plantation), éviter de cultiver près des brise-vent qui peuvent renfermer des hôtes sensibles, espacer les arbres afin de permettre aux aiguilles de sécher rapidement, arroser les arbres en matinée pour favoriser l’assèchement au cours de la journée et tailler les arbres lorsque les aiguilles sont sèches. Les arbres situés à l’ombre s’assèchent moins rapidement et demandent un plus grand suivi. Ramasser et éliminer les aiguilles tombées au sol. Des traitements fongiques sont disponibles pour les épinettes produites en serre, en contenant et en champ.