Oak-leaved goosefoot

Oxybasis glauca (Linnaeus) S. Fuentes, Uotila & Borsch

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Description

Le chénopode glauque est une plante annuelle, originaire d’Europe. Toutes les parties de la plante sont légèrement farineuses et ont un aspect un peu gras. La tige est lisse, verte et striée de rayures rougeâtres. Elle est ramifiée à la base, a un port couché à décombant et mesure jusqu’à 50 cm de hauteur. Le système racinaire est de type dendritique.

Les feuilles sont légèrement charnues, la face supérieure est souvent colorée de vert foncé et de rougeâtre. La face inférieure est blanchâtre et de texture farineuse, particulièrement chez les jeunes feuilles. Les feuilles sont de forme ovale à allongée avec une marge sinuée dentée et mesurent de 3 à 10 cm. Le limbe se rétrécit vers sa base.

L’inflorescence est composée de glomérules de fleurs réunis en petits épis compacts formant une panicule dense au sommet de la tige et des rameaux. Les glomérules sont compacts, granuleux et de couleur verdâtre. Les inflorescences sont plus courtes ou de la même longueur que les feuilles. La plante est monoïque. Les fleurs sont très petites et comptent de 3 à 4 pétales verts.

Les fruits sont des utricules de couleur paille. Le péricarpe est mince, délicat et n’est pas soudé à la graine. La graine est de couleur brun foncé à noire, elle est luisante et à surface rugueuse. Elle mesure de 0,6 à 1 mm de diamètre. Sur une des faces, une protubérance émerge vers le centre de l’akène, elle s’accompagne d’une incision qui s’allonge vers le côté.

La plantule est à tige et a un port étalé, presque couché. Les cotylédons sont charnus, de forme allongée avec un pétiole bien distinct du limbe. Ils mesurent de 6 à 10 mm de longueur. Leur face inférieure est parfois légèrement colorée de rouge violet et n’a pas de nervure médiane. Les premières feuilles sont de forme ovale, la première est entière et la deuxième est munie d’une dent ou d’une encoche. Les deux ou quatre premières feuilles sont opposées, les suivantes sont alternes. La plantule a un aspect farineux, moins marqué que chez le chénopode blanc.

Conditions favorables

Le chénopode glauque est une mauvaise herbe retrouvée en bordure des routes, des champs et dans les jardins. En agriculture, on le retrouve dans les cultures sarclées et dans les semis de céréales. Il croît dans une vaste gamme de textures de sols et préfère les sols riches en azote. Il pousse du plein soleil à la mi-ombre. Cette mauvaise herbe est moins commune et cause moins de problèmes que le chénopode blanc.

Ne pas confondre

Le chénopode blanc (Chenopodium album) ressemble au chénopode glauque aux stades plantule et végétatif. Les feuilles du chénopode blanc sont de forme ovée, normalement de plus grande taille avec des marges plus dentelées. Ses cotylédons mesurent souvent plus de 10 mm de longueur. L’arroche étalée (Atriplex patula) se confond au chénopode glauque aux stades plantule et végétatif. Chez l’arroche étalée, les premières feuilles sont allongées et les feuilles matures ont une paire de dents à la base du limbe.

Prévention et répression

Pour prévenir l’apparition de fortes populations de chénopode glauque :

  1. Éviter les excès d’azote qui favorisent sa croissance.
  2. Tondre ou arracher les plants avant la floraison pour empêcher la formation des graines. Il importe d’entretenir les bords de champs et les allées.
  3. À la sortie d’un champ qui présente des plants de chénopode glauque, nettoyer la machinerie qui pourrait transporter des graines.

Pour ...Lire la suite

Pour prévenir l’apparition de fortes populations de chénopode glauque :

  1. Éviter les excès d’azote qui favorisent sa croissance.
  2. Tondre ou arracher les plants avant la floraison pour empêcher la formation des graines. Il importe d’entretenir les bords de champs et les allées.
  3. À la sortie d’un champ qui présente des plants de chénopode glauque, nettoyer la machinerie qui pourrait transporter des graines.

Pour réprimer la croissance du chénopode glauque :

  1. Arracher les plants avant la formation des graines lorsque les infestations sont faibles.
  2. Le faux-semis est efficace pour diminuer les populations de la mauvaise herbe.
  3. Implanter des cultures qui ont une forte densité végétale. Il est aussi possible d’augmenter le taux de semis et de diminuer l’espacement entre les rangs de la culture principale.

Dans les cultures de canneberges, sarcler les plants avant la formation des graines. L'atteinte d'un bon recouvrement par les plants de canneberges nuit à son établissement.

Informations complémentaire

Les graines de chénopode glauque demeurent viables dans le sol pour une durée de 50 ans.

Références et liens

Bouchard C. J., Néron R. & Guay L. (1998). Guide d’identification des mauvaises herbes du Québec. Conseil des productions végétales du Québec, Québec. 253 pp.
 
Doucet R. (2013). Les mauvaises herbes agricoles. Éditions Berger A. C. inc., Québec. 367pp.

Gleason H. A. & Cronquist A. C. (1991). Manual of Vascular Plants of Northeastern United States and Adjacent Canada. 2e éd. New York Botanical Garden. 910 pp.

Néron R., Deland J.-P., Drolet I. & Painchaud J. (2013). Guide d’identification des mauvaises herbes de la canneberge. Ministère de L’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Québec. 239 pp.