Spiny looper

Phigalia titea (Cramer)

Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_1
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_2
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_3
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_4
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_5
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_6
Arpenteuse épineuse (Phigalia titea)_7
Description

Oeuf : 0,9 mm de long par 0,5 mm de large; il est de forme ovale; de couleur jaune-vert après la ponte, il devient orange foncé par la suite.
Larve : 40,0 mm à maturité; la tête est grise et ornée de nombreux points noirs; le corps est gris avec de fines lignes blanches et noires ainsi que de fines soies noires et dressées; les côtés présentent de grandes taches jaune orangé ponctuées de gros tubercules noirs.
Chrysalide : environ 13,0 mm; elle est de couleur brun foncé; l’extrémité postérieure est pointue.
Adulte : la femelle possède des ailes très atrophiées; son corps mesure de 12,0 à 14,0 mm; l’envergure des ailes du mâle est de 30,0 à 40,0 mm; les ailes sont blanchâtres avec de fines lignes brunes et sinueuses; le corps est gris brun; les antennes de la femelle sont filiformes et mesurent les 2/3 du corps tandis que celles du mâle sont pectinées.

Cycle vital

L'arpenteuse épineuse produit une génération par année. Cette espèce hiberne dans le sol au stade de chrysalide. Les adultes émergent au mois d'avril. Après l'émergence, les femelles grimpent sur les tiges où elles sont rejointes par les mâles pour l'accouplement. Les oeufs sont pondus en masses (jusqu'à 600) dans les fissures des tiges. Les oeufs éclosent après quelques jours et les jeunes chenilles se déplacent vers le feuillage dont elles vont se nourrir. Les chenilles sont actives de la mi-mai à la mi-juin. Après avoir atteint la maturité, elles vont quitter leurs plantes-hôtes et pénétrer dans le sol pour s'y transformer en chrysalide et passer l'hiver.

Dommages

Phigalia titea est une espèce polyphage se retrouvant sur une grande variété d'arbres feuillus, d'arbustes et sur les plantes appartenant au genre Vaccinium. Elle est considérée comme étant un ravageur secondaire dans la culture de canneberges.

Références et liens

Landry J. F., Roy M. & Turcotte C. (2000). Insectes ravageurs de la canneberge au Québec, Guide d'identification. Club d’encadrement technique Atocas, Québec inc., Notre-Dame de Lourdes, Québec, 118 pp.