Aphis pomi De Geer
Oeuf : 0,5 mm; il possède la forme d’un grain de riz; la coloration est noir brillant.
Larve : 1,2 mm à maturité; les larves sont ovales de couleur jaune-vert à vert clair avec des cornicules noires.
Adulte aptère : 1,5 à 2,2 mm; le corps est arrondi et vert foncé à vert pâle; la base des antennes et des pattes est jaunâtre, tandis que leur extrémité est noire; la queue et les cornicules sont noires.
Adulte ailé : environ 2,2 mm; le corps est plus allongé que chez les adultes aptères; la tête et le thorax sont noirs; l’abdomen est vert avec des taches arrondies et noires sur les côtés.
Le puceron vert du pommier produit plusieurs générations par année. La totalité du cycle vital de cette espèce s’effectue sur une même plante hôte, généralement un pommier, un poirier, de l’aubépine ou du sorbier. Les œufs pondus à l’automne survivent à l’hiver à la base des bourgeons, sur les pousses terminales de l’hôte. Les œufs éclosent au printemps quand les bourgeons éclatent et que les premières feuilles se déplient. Les nymphes sont alors entièrement des femelles. La reproduction d’Aphis pomi s’effectue à ce moment par parthénogenèse. Chaque femelle peut produire de 50 à 100 descendants. Le cycle œuf/nymphe/adulte se produit sur une période de deux à trois semaines.
Les pucerons adultes présents dans la colonie sont majoritairement aptères. Quand la population devient trop nombreuse, des individus aillés apparaissent et se dispersent sur d’autres hôtes à proximité. À la fin de l’été, des mâles sont produits. Les femelles s’accouplent avec ces mâles et elles pondent ensuite des œufs, qui traversent l’hiver sur les branches.
Il est conseillé de protéger les prédateurs naturels, comme Aphidoletes aphidimyza, à l’aide d’insecticides sélectifs. Il est également important de surveiller la présence de colonies sur les pousses en croissance et d’effectuer un traitement si un pourcentage élevé des pousses sont attaquées.
Il est recommandé de laisser des mauvaises herbes entre les arbres. Celles-ci encouragent la présence de plusieurs ennemis d’Aphis pomi, comme les chrysopes, les cécidom...Lire la suite
Il est conseillé de protéger les prédateurs naturels, comme Aphidoletes aphidimyza, à l’aide d’insecticides sélectifs. Il est également important de surveiller la présence de colonies sur les pousses en croissance et d’effectuer un traitement si un pourcentage élevé des pousses sont attaquées.
Il est recommandé de laisser des mauvaises herbes entre les arbres. Celles-ci encouragent la présence de plusieurs ennemis d’Aphis pomi, comme les chrysopes, les cécidomyies, les coccinelles et les syrphes.
Aphis pomi est très semblable au puceron des spirées (Aphis spiraecola) et ils sont impossible à différencier à l’œil nu. Ils se côtoient souvent sur un même hôte.
Les colonies du puceron vert du pommier sont souvent protégées par des fourmis. Par leur présence, les fourmis protègent les pucerons contre leurs prédateurs et, en retour, elles se nourrissent du miellat rej...Lire la suite
Aphis pomi est très semblable au puceron des spirées (Aphis spiraecola) et ils sont impossible à différencier à l’œil nu. Ils se côtoient souvent sur un même hôte.
Les colonies du puceron vert du pommier sont souvent protégées par des fourmis. Par leur présence, les fourmis protègent les pucerons contre leurs prédateurs et, en retour, elles se nourrissent du miellat rejeté par les pucerons.
Le puceron vert du pommier cause un enroulement des jeunes feuilles et un retard de croissance des pousses. De plus, sa présence en grand nombre augmente la quantité de miellat présent sur les feuilles et les fruits et favorise l’apparition de fumagine. Des tubercules pâles peuvent également apparaître sur les jeunes fruits.