Argyrotaenia mariana (Fernald)
Oeuf : il est de couleur verte à la ponte et devient jaune orangé par la suite.
Larve : 17,0 à 23,0 mm à maturité; la tête et la plaque thoracique sont jaune verdâtre tandis que le reste du corps est vert clair; une ligne verte un peu plus foncée est généralement présente au centre du dos; le corps est parsemé de quelques longues soies pâles surmontant de petits tubercules blanchâtres.
Chrysalide : environ 10,0 mm; elle est de couleur brune.
Adulte : envergure des ailes de 20,0 mm; la tête et le thorax sont blancs; une petite houppe de poils foncés est présente sur la section postérieure du thorax; les ailes antérieures sont principalement blanches ou gris pâle et présentent une large tache brun-noir partant de la marge antérieure des ailes ainsi qu’une tache brun pâle au centre de celles-ci; les ailes postérieures sont grises et sans taches.
Cette espèce produit une génération par année. L'hibernation se fait au stade de chrysalide. Les adultes émergent durant les mois de mai et juin. Après s'être accouplées, les femelles déposent leurs masses d'œufs, contenant de 20 à 120 œufs, sur la face supérieure des feuilles ou sur l'écorce lisse des branches. Après une vingtaine de jours, les œufs éclosent et les jeunes larves se dispersent rapidement à l'aide des fils de soie qu'elles produisent dans le but d'atteindre différentes parties de la plante hôte. Les jeunes larves "squeletisent" le dessous du feuillage, généralement à proximité de la nervure principale. Lorsqu'elles atteignent les deux derniers stades larvaires, elles enroulent et lient quelques feuilles ensemble à l'aide de soie pour se former une petite cavité où elles s'alimenteront à l'abri des prédateurs. Les larves peuvent aussi lier une feuille à un fruit et ainsi se nourrir à la fois du feuillage et du fruit. Le développement larvaire est relativement lent et des larves peuvent être observées du mois de juin à septembre. Les larves matures se transforment généralement en chrysalide durant les mois de septembre et octobre.
La tordeuse à bande grise se nourrit d'un grand nombre de plantes, principalement des Rosacées. Le pommier étant l'une de ses plantes hôtes préférées, on la retrouve fréquemment dans les vergers. Bien que les populations puissent parfois être assez élevées, les dommages engendrés par A. mariana sont généralement peu importants. Dans la majorité des cas, les dommages au feuillage sont négligeables et seuls les dégâts sur les fruits peuvent causer une perte de rendements. Il est cependant nécessaire de garder un œil attentif lorsque cette espèce est observée dans un verger puisque des dommages appréciables sont occasionnellement causés par celle-ci.
Chapman P. J. & Lienk S. E. (1971). Totricid Fauna of apple in New York. New York State Agricultural Experiment Station, Cornell University, Geneva, New York, 122 pp.
http://idtools.org/id/leps/tortai/Argyrotaenia_mariana.htm
http://www.discoverlife.org/mp/20q?search=Argyrotaenia+mariana
Cultures Affectées