Anthracnose
Anthracnose
Une feuille de framboisier (cv 'Killarney') montre une progression des symptômes de la maladie. L’infection débute par de petites taches pourpres et rondes à elliptiques. Quelques taches ont évolué en de petites taches au centre clair (blanchâtre à grisâtre) et à la marge foncée. Lorsque ces taches se regroupent, elles forment des lésions brunes et sèches, ressemblant à des brûlures. Le centre des taches peut tomber. Toutes les taches sont localisées entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Une vue rapprochée d’une feuille de framboisier (cv 'Killarney') montre de petites taches pourpres à noires. Avec leur expansion, les taches deviennent circulaires avec un centre clair (grisâtre à blanchâtre) et une marge foncée. Le centre des taches peut tomber. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Une feuille de framboisier (cv 'Killarney') montre une progression des symptômes de la maladie. L’infection débute par de petites taches pourpres et rondes à elliptiques. Quelques taches ont évolué en de petites taches au centre clair (blanchâtre à grisâtre) et à la marge foncée. Lorsque ces taches se regroupent, elles forment des lésions brunes et sèches, ressemblant à des brûlures. Le centre des taches peut tomber. Toutes les taches sont localisées entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Une feuille de framboisier montre les premiers stades de développement de la maladie. L’infection débute par de petites taches pourpres et rondes à elliptiques. Quelques taches ont évolué en de petites taches au centre clair (blanchâtre à grisâtre) et à la marge foncée. Toutes les taches sont localisées entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Une feuille de framboisier montre les premiers stades de développement de la maladie. L’infection débute par de petites taches pourpres et rondes à elliptiques (voir flèche). Plusieurs de ces taches ont évolué en de petites taches au centre clair (blanchâtre à grisâtre) et à la marge foncée. Toutes les taches sont localisées entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier. Notez que le halo jaune observé autour de ces taches est exceptionnel et serait lié au cultivar.
Sur des tiges annuelles de framboisier, présence de petites taches rondes à elliptiques ayant un centre clair (blanchâtre à grisâtre) et une marge foncée. Les taches se regroupent, formant des chancres ou des cicatrices liégeuses beiges à grisâtres. Les symptômes sont généralement localisés dans la partie centrale de la tige. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Sur un plant de framboisier (cv 'Killarney'), présence de chancres ou de cicatrices liégeuses beiges à grisâtres affectant la tige et les pédoncules (voir flèches). Les chancres entourent entièrement la tige ou le pédoncule. Ces dommages sont particulièrement graves. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Sur cette tige annuelle de framboisier (cv 'Killarney'), il y a deux types de symptômes de la maladie. Le symptôme caractéristique est la présence de taches circulaires à elliptiques ayant un centre clair (blanchâtre à grisâtre) et une marge foncée (voir flèche rouge). Lorsque les taches prennent de l'expansion et viennent à se regrouper, il y a développement de chancres ou de cicatrices liégeuses pouvant entourer entièrement la tige ou le pédoncule et dont la coloration est grisâtre, brune à noirâtre (voir flèche noire). Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Sur cette image, deux maladies importantes du framboisier sont représentées sur des tiges annuelles. À droite, nous observons le symptôme caractéristique de l'anthracnose. Les taches sont rondes à elliptiques, au centre clair (blanchâtre à grisâtre) et à la marge foncée. Quant à elle, la brûlure des dards débute à un nœud situé dans le premier tiers inférieur des tiges. Une lésion brun rougeâtre à pourpre se développe de part et d’autre des nœuds.
Sur un plant de framboisier (cv 'Killarney'), présence de chancres ou de cicatrices liégeuses beiges à grisâtres affectant la tige et le pédoncule (voir flèche). Les chancres entourent entièrement la tige ou le pédoncule. Ces dommages sont particulièrement graves. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Sur cette grappe de framboises (cv 'Killarney'), on observe une évolution dans les symptômes de la maladie. L’infection débute par l’apparition de petites taches grisâtres sur le fruit vert. Sur les fruits rosés à rouges, ces taches grossissent et prennent une coloration noire. Les drupéoles atteintes s’affaissent. Finalement, le fruit pourri mais conserve un aspect sec. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Le fruit rouge montre un regroupement de drupéoles grisâtres à beiges, affaissées, sèches et dures. Les akènes sont apparents. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Elsinoe veneta, responsable de l’anthracnose chez le framboisier.
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Framboise - Anthracnose (Sphaceloma necator)
Description

L’anthracnose est une des maladies les plus importantes du framboisier avec la brûlure des dards. Les dommages sont importants lors de printemps et de début d’été frais et pluvieux. L’anthracnose est fréquente et sévère. Elle affecte le rendement, rend les plants plus sensibles aux températures froides de l’hiver et raccourcit la durée de vie des framboisières. La maladie devient plus importante avec le vieillissement des framboisières. Au Québec, les cultivars Boyne et Killarney sont particulièrement sensibles. La maladie est répartie au hasard.

Cycle de la vie

Le champignon Elsinoe veneta hiverne au champ sur les tiges infectées sous la forme d’ascospores et de conidies. Au printemps, les ascospores, mais surtout les conidies, sont produites et relâchées durant la pluie. Les conidies sont dispersées par les éclaboussures d’eau et le vent. Les structures fongiques prennent entre 3 et 12 heures à germer et infectent seulement les jeunes tissus verts, car le champignon affecte les tissus vasculaires immatures. La majorité des infections se produisent tôt en saison. Par la suite, l’infection peut se manifester sur d’autres parties de la plante en développement, produire de nouvelles conidies et de nouvelles infections. Les conditions favorables au développement du champignon sont une température variant entre 10 et 26 °C, avec un optimum entre 20 et 26 °C et un printemps humide et pluvieux. Les symptômes apparaissent environ une semaine après une pluie importante.

Symptômes et dommages

Les tiges sont les plus affectées, mais parfois les feuilles, les fleurs et les fruits le sont aussi.
 
Feuille : présence de petites taches rondes de 2 à 3 mm de diamètre, avec un centre clair et une marge foncée. Les taches peuvent se dessécher et tomber. Les taches sont localisées entre les nervures principales. En effet, lorsque les feuilles de framboisier prennent de l'expansion, elles se déploient comme un accordéon à partir des nervures principales. La partie centrale située entre les nervures principales est saillante et exposée en premier aux intempéries et aux infections. Dans le cas de grave infection, il peut y avoir défoliation.
 
Fruit : sont rarement infectés, mais peuvent le devenir lorsque des infections sévères surviennent sur les tiges latérales fructifères. Les fruits sont petits, grisâtres, mûrissent lentement, sèchent et s’affaissent. Dans le cas de grave infestation, le pédoncule devient chancreux (regroupement de petites taches) et grisâtre et les fruits sont secs et « granuleux » à maturité.
 
Tige : sur les jeunes tiges, présence de petites taches brunes, circulaires à elliptiques, avec un centre clair (blanchâtre à grisâtre) et une marge foncée. Les taches s’agglomèrent et deviennent grises, avec une étroite marge pourpre, déprimées, peuvent se fendre et encercler toute la tige. Dès l’automne, de petits points noirs (ascospores) sont formés sur les taches grises. L’encerclement de la tige et l’éclatement des taches réduisent le passage de la sève et des éléments nutritifs vers les fruits. Les tissus des tiges affectés se dessèchent et sont moins résistants aux conditions hivernales. Les symptômes sont localisés principalement au centre des tiges.

Ne pas confondre

Sur les feuilles, cette maladie peut être confondue avec la tache septorienne (Septoria darrowii - taches rondes avec des points noirs au centre).
 
Sur les fruits, elle peut être confondue avec des piqûres de punaise terne (Lygus lineolaris - quelques drupéoles seulement, aucun symptôme d’anthracnose sur les tissus adjacents), de l’insolation (côté exposé au soleil seulement) et des dommages causés par la pluie ou le vent (aucun symptôme d’anthracnose sur les tissus adjacents).

Méthodes de lutte

Pour empêcher le développement de l’anthracnose dans les framboisières, il faut éviter toutes les pratiques culturales qui favorisent la croissance végétative, dont les excès d’azote. Il faut favoriser la circulation d’air entre les plants en maintenant une bonne densité de plants (12 à 15 tiges par mètre de rang, tailler après la récolte), éliminer le framboisier rouge sauvage (Rubus idaeus), les tiges fructifères et les primocanes infectées. Dans les framboisières avec un historique de la maladie, il faut éviter l’irrigation par aspersion. Les traitements fongiques sont efficaces si ils sont réalisés dans la bonne fenêtre de traitement soit au débourrement jusqu’à la pointe verte, lorsque les tiges ont entre 25 et 30 cm de hauteur ou à l’automne. Des cultivars résistants sont disponibles.

Références et liens

Ellis M. A., Converse R. H., Williams R. N. & Williamson B. (Eds) (1991). Anthracnose. Dans Compendium of Raspberry and Blackberry Diseases and Insects. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 3-5.

Lambert L., Laplante G. H., Carisse O. & Vincent C. (2007). L’anthracnose du framboisier. Dans Guide de maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). p. 112-113.

http://www.agrireseau.qc.ca/Rap/documents/b14pf04.pdf

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/pub360/notes/raspanth.htm