Tache blanche
White leaf spot
À la face supérieure d’une feuille de chou chinois, présence de taches circulaires, beiges à brunes, à marge foncée et entourées d'un halo jaune. Les taches sont localisées entre les nervures et parfois délimitées par celles-ci. Elles sont situées principalement dans la partie distale de la feuille. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Pseudocercosporella capsellae, responsable de la tache blanche chez les crucifères. La conseillère agricole mentionne que 20 % des plants sont affectés et distribués de manière éparse au champ. En juin 2014, la température a été fraîche, avec de la pluie abondante.
À la face supérieure d’une feuille de chou chinois, présence de taches circulaires, beiges à brunes, à marge foncée et entourées d'un halo jaune. Les taches sont localisées entre les nervures et parfois délimitées par celles-ci. Elles sont situées principalement dans la partie distale de la feuille. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Pseudocercosporella capsellae, responsable de la tache blanche chez les crucifères. La conseillère agricole mentionne que 20 % des plants sont affectés et distribués de manière éparse au champ. En juin 2014, la température a été fraîche, avec de la pluie abondante.
Une vue rapprochée d’une feuille de chou chinois montre la présence de taches circulaires, beiges à brunes, à marge foncée et entourées d'un halo jaune. Les taches sont localisées entre les nervures et parfois délimitées par celles-ci. Elles sont situées principalement dans la partie distale de la feuille. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Pseudocercosporella capsellae, responsable de la tache blanche chez les crucifères. La conseillère agricole mentionne que 20 % des plants sont affectés et distribués de manière éparse au champ. En juin 2014, la température a été fraîche, avec de la pluie abondante.
 Chou chinois - Tache blanche (Neopseudocercosporella capsellae)_1
  Chou chinois - Tache blanche (Neopseudocercosporella capsellae)_2
 Chou chinois - Tache blanche (Neopseudocercosporella capsellae)_3
Description

La tache blanche est une maladie des régions avec un climat tempéré. Elle affecte les crucifères et certaines mauvaises herbes de cette famille (bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), moutarde des champs (Sinapis arvensis), radis sauvage (Raphanus raphanistrum)). Le navet, le chou chinois, la moutarde et le colza sont les plus sensibles. Les dommages sont occasionnels et mineurs sauf lorsque les siliques sont affectées.

Cycle de la vie

Le champignon hiverne sous la forme de mycélium et de conidies sur les débris de culture. Les conidies sont dispersées par la pluie et les éclaboussures d’eau sur de courtes distances. Les infections se font par les stomates, lorsque le temps est frais (10 à 15 °C) et humide (6 à 10 heures de mouillure des feuilles). Notez que cette maladie est causée par un champignon qui possède un stade sexué et un stade asexué. Au Canada, la présence d’ascospores (stade sexué) n’a pas été rapportée à ce jour, contrairement en Europe.

Symptômes et dommages

Feuille : les premières taches sont petites (1 à 2 mm), grises à brunes et localisées à la marge ou à l’apex. Les taches deviennent rondes à angulaires, beiges, délimitées par une marge foncée et entourées d’un halo jaune. Les vieilles taches sont grises à blanches et bordées d’une marge brune. Les fructifications du champignon peuvent être visibles au centre des taches. Une défoliation est possible.
 
Tige : petites lésions allongées, brunes, devenant blanches à beiges. Une marge brune délimite nettement la partie affectée des tissus sains. En vieillissant, les taches se regroupent et forment de larges lésions prenant une teinte grisâtre ("Gray stem"). Les fructifications du champignon peuvent être visibles au centre des taches.
 
Silique : petites taches brunes et irrégulières. Les taches deviennent noires puis grises à blanches à maturité et sont déprimées. Les fructifications du champignon peuvent être visibles au centre des taches.

Ne pas confondre

Sur les feuilles, cette maladie peut être confondue avec le mildiou (Peronospora parasitica), la jambe noire (Phoma lingam), la tache annulaire des crucifères (Mycosphaerella brassicicola) et la tache noire alternarienne (Alternaria brassicicola).

Méthodes de lutte

Pour contrôler la tache blanche des crucifères, il faut éradiquer les mauvaises herbes des crucifères et les volontaires, favoriser une longue rotation (> 3 ans) des cultures avec des plantes non hôtes et enfouir profondément les résidus de culture. Il existe des variétés offrant une certaine résistance à Pseudocercosporella. La lutte chimique donne des résultats satisfaisants.

Références et liens

Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). White Leaf Spot. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 50-54.

http://mtvernon.wsu.edu/path_team/White%20leaf%20spot%20OSU%20Disease%20Alert%20in%20Brassiceae.pdf