Blanc
Powdery mildew
À la face supérieure des feuilles de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
À la face supérieure des feuilles de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
À la face supérieure d'une feuille de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
À la face supérieure des feuilles de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
À la face supérieure des feuilles de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
À la face inférieure des feuilles de melons brodés (cantaloup), présence d'un mycélium blanc, dense et poudreux qui apparaît sous la forme de taches plutôt rondes et blanchâtres. Les observations microscopiques ont révélé la présence de conidiophores portant de longues chaînes de conidies caractéristiques d’un champignon causant la maladie du blanc (oïdium). Il s’agit probablement de Sphaerotheca fuliginea.
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_1
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_2
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_3
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_4
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_5
Melons - Blanc (Podosphaera xanthii)_6
Description

Les champignons causant les blancs (oïdium) sont des parasites obligatoires. Ils tuent rarement leurs hôtes puisqu’ils sont nécessaires à leur survie. Il existe plusieurs genres de blanc et une gamme d’hôtes très variée. Chez les cucurbitacées, Sphaerotheca fuliginea (syn. Podosphaera xanthii) et Erysiphe cichoracearum sont rapportés. Sphaerotheca fuliginea est plus fréquemment observé au champ et se développe rapidement durant les mois chauds. Pour sa part, E. cichoracearum est observé essentiellement en serre. Au champ, la maladie est fréquente et relativement mineure tandis que chez le concombre de serre, la maladie est fréquente et sévère. La citrouille et les courges sont les plus sensibles. La maladie affecte les rendements et la qualité des fruits.

Cycle de la vie

Au champ, la survie du champignon est assurée par le mycélium présent sur les tissus infectés et les mauvaises herbes. Les infections sont initiées par les spores et apparaissent sous la forme de baril et sont accolées en chaîne. C’est ce qui donne à la feuille infectée une apparence poudreuse. Les spores sont dispersées par le vent et l’eau (pluie et éclaboussure). Notez que chez les cucurbitacées, les cléistothèces sont rarement observés au champ et en serre. Le développement du champignon est favorisé lors de périodes sèches avec des journées chaudes (20 à 27 °C), humides et des nuits fraîches. La présence d’eau libre n’est pas requise pour les infections. Au contraire, l’eau réduit la germination et tue les spores du blanc. Le développement du blanc est favorisé dans les zones ombragées ou à faible luminosité et lorsque la densité de plants est élevée. Les premiers symptômes apparaissent 3 à 7 jours après l’infection.
 
En serre, le cycle de la maladie est similaire à celui observé au champ sauf que les spores sont dispersées par les courants d’air et les éclaboussures d’eau. Les conditions optimales pour le développement du blanc sur les feuilles sont une humidité relative élevée (> 95 %) et une température avoisinant 20 °C.

Symptômes et dommages

Les symptômes du blanc s’observent essentiellement sur les feuilles, mais peuvent l'être aussi sur la tige, les pétioles, les vrilles et parfois les fruits.

Feuille et pétiole : présence d’un duvet blanc de mycélium observé à la face supérieure et inférieure. Le duvet de mycélium couvre parfois presque toute la surface foliaire. Les vieilles feuilles sont les premières affectées. Parfois présence d’un jaunissement à brunissement du limbe, de taches ou de nécroses brunes à noires. Le blanc peut causer une défoliation précoce.
 
Fruit : sont déformés, peuvent porter des cicatrices liégeuses, avoir un pédoncule fragile et cassant et être d’un calibre plus petit.

Ne pas confondre

Cette maladie peut être confondue avec les macules physiologiques observées sur les feuilles de certains cultivars et le mildiou (Pseudoperonospora cubensis). Contrairement au blanc, le mildiou s’observe surtout à la face inférieure des feuilles et les taches sont plus petites. De plus, la présence d’eau libre est requise pour causer les infections.

Méthodes de lutte

Au champ, pour limiter la propagation de la maladie, il faut détruire les tissus infectés et favoriser une bonne circulation d'air entre les plantes. Des cultivars résistants sont disponibles pour certaines plantes et des produits biologiques et chimiques sont homologués.
 
En serre, en plus des méthodes de lutte préconisées au champ, il faut éviter les zones ombragées et le matin, arroser ou assurer une brumisation des plantes affectées afin de diminuer l’inoculum.

Références et liens

Koike, S. T., Gladders P. & Paulus A. O. (2007). Powdery Mildew of Cucurbitaceae. Dans Vegetable Diseases – A Color Handbook. Academic Press. p. 232-233.
 
Richard C. & Boivin G. (1994). Oïdium (blanc). Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d'Entomologie du Canada, Canada. p. 339-341. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch9-cucurbitacees.pdf)

Zitter T. A., Hopkins D. L. & Thomas C. E. (Eds) (1996). Powdery Mildew. Dans Compendium of Cucurbit Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 28-30.

http://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/cucurbits/diseases-and-disorders/powdery-mildew.html#advanced

http://nysipm.cornell.edu/factsheets/vegetables/cucu/pm.pdf