Cymbidium mosaic virus (CyMV)
Les feuilles terminales d’une orchidée Dendrobium montrent des taches diffuses et de marbrures jaunes. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Les feuilles terminales d’une orchidée Dendrobium montrent des taches diffuses et de marbrures jaunes. L'apex de quelques feuilles est également brûlé. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Une feuille terminale d’une orchidée Dendrobium montre des taches diffuses et de marbrures jaunes. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Une feuille d’orchidée Brassavola (cv 'Tuberculata') présente des taches longitudinales rouges à noires. Un côté de la feuille est parfois exempt de symptôme. Tous les niveaux de feuille étaient touchés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
La face supérieure d’une feuille d’orchidée dendrobium montre des taches jaunes à vert pâle, à contour diffus, distribuées aléatoirement sur le limbe. Ces taches mesurent 1 à 2 mm de diamètre. Des taches noires ovoïdes sont également observées. Tous les niveaux de feuille étaient touchés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Des feuilles d’orchidée Cymbidium montrent des taches jaunes à vert pâle, parfois translucides, et densément distribuées le long des nervures. Ces taches mesurent 1 à 2 mm de diamètre. Des taches noires ovoïdes sont également observées. Tous les niveaux de feuille étaient touchés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Des feuilles d’orchidée Cymbidium montrent des taches jaunes à vert pâle, parfois translucides, et densément distribuées le long des nervures. Ces taches mesurent 1 à 2 mm de diamètre. Des taches noires ovoïdes sont également observées. Tous les niveaux de feuille étaient touchés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
La face inférieure d’une feuille d’orchidée Dendrobium montre des taches jaunes à vert pâle, à contour diffus, distribuées aléatoirement sur le limbe. Ces taches mesurent 1 à 2 mm de diamètre. Des taches noires ovoïdes sont également observées. Tous les niveaux de feuille étaient touchés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV).
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Orchidées - Virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV)
Description

Près de 30 virus sont répertoriés chez les différentes espèces d’orchidées, mais seulement deux sont observés plus fréquemment soit le virus de la mosaïque du cymbidium (CyMV - Tobamovirus) et le virus des taches en anneaux de l’odontoglossum (ORSV - Tobamovirus). Ils peuvent induire des symptômes graves chez plusieurs genres d’orchidées. Le CyMV affecte surtout le cymbidium, le phalaenopsis et le cattleya. Les virus représentent une menace sournoise et persistante pour les cultures d’orchidées, principalement à cause de leur persistance exceptionnelle hors de la plante. Les symptômes ne sont pas toujours visibles ce qui rend la lutte ardue. Lorsqu’il y a co-infection par ces deux virus, les symptômes sont aggravés. Les jeunes plants sont moins sensibles que les plants plus âgés (plus de 4 ans). Ces derniers ont été exposés à diverses manipulations, ce qui a augmenté les risques d’infection. Pour cette production d’importance, c’est la qualité esthétique des plants qui est affectée, diminuant leur valeur commerciale.

Cycle de la vie

Le CyMV se maintient durant des mois, voire des années, sur les substrats, les contenants, les débris végétaux, les eaux d’irrigation récupérées, etc. Il commence par infecter l'hôte par une blessure sur la plante, généralement lors de la propagation des plantes. Le CyMV est transmis par la propagation végétative, la multiplication végétative in vitro et par la sève qui se trouve sur les outils et les équipements contaminés utilisés lors de la manipulation régulière des plants. Par conséquent, les personnes travaillant avec des orchidées deviennent leurs principaux agents de transmission. Il n’est pas transmis par un vecteur ni par la semence. Une fois dans la plante, le virus se propage de manière systémique et persiste dans la sève, ce qui permet de contaminer des plants sains lorsque des opérations culturales sont effectuées en premier sur des plants infectés. Il peut s’écouler plusieurs mois entre l’infection et l’expression des symptômes, ce qui rend difficile la lutte contre ce virus.

Symptômes et dommages

En raison de la grande variabilité des symptômes et de la possibilité que les plants infectés soient asymptomatiques, l’identification des virus d’orchidées n’est pas facile. Les symptômes seraient plus sévères en été et plus atténués en hiver. Les symptômes varient selon la plante, la virulence du virus et des conditions environnementales.
 
Feuille : chez la phalaenopsis, présence de mosaïques et de marbrures de différentes formes et couleurs (jaune, vert pâle, blanc) qui se manifestent en premier à la face inférieure des feuilles en développement puis deviennent déprimées, nécrotiques, brun violacé à noires. Le virus n’est observé que chez les variétés de fleurs foncées (ex. : fleurs violettes). Chez le cymbidium, présence d’une mosaïque diffuse et de petites taches décolorées entre les nervures des jeunes feuilles puis de longues stries vert pâle à jaunes apparaissent près de la nervure centrale. Avec le temps, les stries deviennent déprimées et noires. Chez le cattleya, présence de taches brun foncé à noires, de différentes formes (circulaires, ovales ou irrégulières) et déprimées sur les feuilles déployées. Des zones nécrotiques se développent sur les deux faces de la feuille puis se regroupent pour former de longues stries d’une extrémité à l’autre de la feuille. Les feuilles plus âgées jaunissent puis meurent. Les jeunes feuilles sont peu affectées, mais peuvent paraître plus claires.
 
Fleur : présence d’anomalies de coloration et de déformation des pétales. Des taches noires, formant une ligne au fil du temps, sont observées sur le cattleya. Des nécroses touchent les pétales et les sépales des cattleyas, parfois des phalaenopsis, mais rarement sur les autres espèces d’orchidées. Dessèchement des fleurs. Le rendement en fleur est réduit. Les hampes florales sont parfois touchées.
 
Plant : croissance ralentie et perte de vigueur.

Ne pas confondre

La nécrose des fleurs causée par CyMV peut être confondue avec des dommages de la moisissure grise (Botrytis cinerea – présence d’un mycélium beige à brun et de conidies). Chez le cattleya, les anomalies de coloration des fleurs peuvent être confondues avec le virus des taches en anneaux de l’odontoglossum (ORSV) ou par des changements de température importants.

Méthodes de lutte

Pour contrôler le CyMV, il faut se procurer des plants mères exempts de virus auprès de producteurs certifiés et inspecter le matériel végétal lors de la réception. Les plants devraient être mis en quarantaine au moins deux semaines, idéalement quatre semaines, pour contrôler l’état sanitaire des plants. Planter dans des substrats artificiels ou cultiver dans des sols pasteurisés à la vapeur et privilégier une hygiène et une salubrité impeccables dans les serres. Les serres et les systèmes d’irrigation doivent être nettoyés et désinfectés entre chaque production. L’installation de pédiluves à l’entrée des serres est obligatoire. Assurer un bon espacement entre les plants pour qu’ils ne se touchent pas. Les travailleurs doivent se laver fréquemment les mains et désinfecter les outils et le matériel de travail. Séparer les plants d’âges différents et travailler d'abord avec les plants les plus jeunes, puis les plus vieux, car plus un plant est âgé, plus son risque d'infection est élevé. En cours de production, enlever et détruire les plants infectés. Les plants infectés doivent être sortis des rangs en les plaçant dans des sacs de plastique fermés pour éviter tout contact avec les plants sains. Délimiter les zones de plants infectés et travailler dans ces zones en dernier. Une fois que le plant est virosé, il n’existe aucune méthode de lutte curative.