Potato virus X (PVX)
L’épiderme d’une tomate de serre montre une anomalie de coloration caractérisée par une marbrure jaune. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure des folioles de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque vert pâle et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure des folioles de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque vert pâle et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure des folioles de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque vert pâle et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. La face inférieure est sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure d’une foliole de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque vert pâle et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. La marge et l’apex sont déformés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure des folioles de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque jaune et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. La marge et l’apex sont déformés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure d’une feuille de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque jaune et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. Le limbe est également gaufré et la marge de certaines folioles est jaune dans la zone apicale. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
À la face supérieure d’une feuille de tomate de serre, présence d’une anomalie de coloration caractérisée par une mosaïque jaune et vert foncé, localisée essentiellement entre les nervures. Le limbe est également gaufré et la marge de certaines folioles est jaune dans la zone apicale. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX).
Une fleur de tomate cultivée en serre montre des taches irrégulières brunes sur les pétales. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du virus X de la pomme de terre (PVX) et du virus de la mosaïque de la tomate (ToMV). La double infection par ces virus cause la bigarrure de la tomate.
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Tomate - Virus X de la pomme de terre (PVX)
Description

Le virus X de la pomme de terre (PVX - Potexvirus) était une maladie importante de la tomate, mais les programmes d’amélioration génétique et de certification ont permis d’éliminer presque complètement ce virus. Aujourd’hui, il est occasionnel et mineur. Il infecte principalement la tomate de serre, mais il est également observé au champ. La co-infection entre le PVX et le virus de la mosaïque de la tomate (ToMV) causent la bigarrure de la tomate ("Tomato double-virus streak") qui est une maladie grave, mais aujourd’hui, l’utilisation de la résistance au ToMV permet de mieux contrôler ces infections. Le PVX infecte plusieurs plantes (67 espèces appartenant à 27 familles) et mauvaises herbes. Les pertes de rendement sont généralement mineures.

Cycle de la vie

Le virus X de la pomme de terre hiverne dans les plants de tomate infectés, les volontaires de tomate et quelques mauvaises herbes des solanacées. Il se transmet très facilement par contact entre un plant de tomate infecté et un plant sain et lors des opérations culturales effectuées par les travailleurs (outils, mains, vêtements, machineries). Occasionnellement, il est propagé par des insectes piqueurs ou broyeurs mais jamais par les pucerons. Des températures fraîches (16 à 20 °C) et du temps nuageux favorisent l'expression de la maladie.

Symptômes et dommages

Feuille : présence de mosaïques ou de marbrures constituées de nombreuses lésions angulaires jaunes, vert pâle et vert foncé se chevauchant les unes sur les autres. Présence de déformation (gaufrage ou cloques sévères, folioles petites). Dans le cas d’une forte infection, des taches nécrotiques peuvent être observées.
 
Fleur : présence de taches nécrotiques sur les pétales, lorsqu’il y a co-infection avec le ToMV.
 
Fruit : présence de marbrures généralement jaunes sur l’épiderme des fruits.
 
Plant : présente un retard de croissance ou du nanisme.

Méthodes de lutte

Pour contrôler le virus X de la pomme de terre, il faut utiliser des semences certifiées exemptes de maladie, des cultivars résistants et supprimer les plants, les fruits et les repousses de tomate infectés. Désinfecter les outils et la machinerie. L’installation de pédiluves à l’entrée des serres est obligatoire. Au champ, en plus des mesures énoncées précédemment, éviter d’établir les champs de tomate à proximité de champs de pommes de terre, de cultiver dans des sols ayant comme précédents culturaux la pomme de terre et toujours travailler dans les champs de tomate avant ceux de pommes de terre. Une fois la plante virosée, il n’existe aucune méthode de lutte curative.

Références et liens

Banks E. (Ed) (2004). PVX, Potato Latent Mosaic (Potato Virus X). Dans Potato Field Guide - Insects, Diseases and Defects. Publication 823. Ministry of Agriculture and Food, Ontario. p. 103-105.
 
Richard C. & Boivin G. (1994). Virus X de la pomme de terre. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d’Entomologie du Canada, Canada. p. 307-308. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch18-tomate.pdf)

Stevenson W. R., Loria R., Franc G. D. & Weingartner D. P. (Eds) (2001). Potato virus X. Dans Compendium of Potato Diseases. 2e éd. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 69.

https://www.agrireseau.net/legumeschamp/documents/nouvelle%20maladies.pdf

http://203.64.245.61/web_crops/tomato/PVX.pdf

http://www.cabi.org/isc/datasheet/43759