Identificateur
Nancy Shallow
Crédit photo
Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ
Fournisseur
Laboratoire de diagnostic en phytoprotection
Photographe
Chantal Malenfant
Légende
Pourriture molle
OrganisationFournisseur
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Une vue rapprochée de l’épiderme d’une carotte provenant d’un entrepôt présente des zones de pourriture molle qui progresse dans la racine. Les tissus se désagrègent dans ces zones. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de bactéries secondaires et des levures. Les bactéries secondaires n’ont pas la capacité de pénétrer directement les tissus végétaux sains, car elles ne sont pas pectinolytiques, mais peuvent dégrader des tissus déjà endommagés. Quant aux levures, elles sont rapportées pour causer des pourritures d’entreposage chez la carotte. Leur développement est favorisé par des conditions chaudes et humides. Des pourritures liées aux levures apparaissent généralement lorsque les conditions d’entreposage sont inadéquates en matière de température et de ventilation.
 
La conseillère agricole mentionne que ces carottes ont été cultivées, récoltées et lavées en Géorgie aux États-Unis et par la suite, expédiées au Québec où elles ont été emballées. Une fois ensachées, plus de 50 % des carottes ont présenté des zones de pourritures molles aqueuses. Le dépérissement a été très rapide. Lors de la production en Géorgie, les champs de carottes ont subi un épisode de gel. Il est probable que le gel subit lors de la saison de croissance ait endommagé les tissus et généré des voies d’entrées pour les levures et les bactéries secondaires.