Rosiers - cuivre (sulfate de), PHYTON 27

Une feuille d’un rosier cultivé en pépinière montre des taches rougeâtres, de forme irrégulière, et une coloration rougeâtre du limbe à la face supérieure des feuilles basales et médianes. Un dépôt minéral blanchâtre est également visible sur ces dommages. Les tests de laboratoire se sont avérés négatifs pour la détection d’agents pathogènes. Par contre, les observations microscopiques ont révélé la présence de cristaux à la surface des taches.
 
Compte tenu de la nature des symptômes, de la distribution plutôt régulière de ceux-ci sur le plant, c'est-à-dire occupant la face supérieure des feuilles basales et médianes, de la forte proportion de plants atteints (60 %) et de l’absence d’organisme sur les feuilles, le problème est de nature non parasitaire. Il pourrait s'agir d'une réaction phytotoxique aux produits de protection appliqués (fongicide). Même si le cuivre, sous la forme de PHYTON 27, est homologué pour les rosiers, il est possible que ce produit puisse endommager les feuilles selon les conditions d'application existantes à ce moment. De plus, la croissance des nouvelles feuilles est sans symptôme, ce qui signifie que les dommages sont survenus antérieurement et qu'ils ne sont pas évolutifs.

Comparaison entre la face supérieure et inférieure d’une foliole d’un rosier cultivé en pépinière. La face supérieure montre des taches rougeâtres, de forme irrégulière, et une coloration rougeâtre du limbe à la face supérieure des feuilles basales et médianes. Un dépôt minéral blanchâtre est également visible sur ces dommages. Les tests de laboratoire se sont avérés négatifs pour la détection d’agents pathogènes. Par contre, les observations microscopiques ont révélé la présence de cristaux à la surface des taches.
 
Compte tenu de la nature des symptômes, de la distribution plutôt régulière de ceux-ci sur le plant, c'est-à-dire occupant la face supérieure des feuilles basales et médianes, de la forte proportion de plants atteints (60 %) et de l’absence d’organisme sur les feuilles, le problème est de nature non parasitaire. Il pourrait s'agir d'une réaction phytotoxique aux produits de protection appliqués (fongicide). Même si le cuivre, sous la forme de PHYTON 27, est homologué pour les rosiers, il est possible que ce produit puisse endommager les feuilles selon les conditions d'application existantes à ce moment. De plus, la croissance des nouvelles feuilles est sans symptôme, ce qui signifie que les dommages sont survenus antérieurement et qu'ils ne sont pas évolutifs.