Les jeunes feuilles de fraisier ont une coloration jaune à vert pâle et sont en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une discrète coloration rose à la marge de certaines folioles. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité au glyphosate à la suite d’une dérive provenant d’un traitement effectué en bordure du champ.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une coloration rose à la marge de certaines folioles. Les feuilles sont en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité au glyphosate à la suite d’une dérive provenant d’un traitement effectué en bordure du champ.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une coloration rose à pourpre à la marge de certaines folioles. Elles sont également en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une discrète coloration rose à pourpre à la marge de certaines folioles (voir flèche). Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Au champ, les plants sont faiblement développés. Les jeunes feuilles de fraisier ont une coloration jaune à vert pâle et sont en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une coloration rose à pourpre à la marge de certaines folioles (voir flèches). Elles sont également en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
À la base d’un plant de fraisier (cv 'Seascape B2-14'), près du collet, les jeunes feuilles présentent un jaunissement et un rosissement entre les nervures. Des malformations foliaires sont également visibles. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
La fleur de fraisier est difforme avec des pétales très courts et une surabondance de sépales. Les jeunes feuilles sont gaufrées, plus épaisses et la marge est teintée de rose. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Le plant de fraisier est faiblement développé. Les jeunes feuilles présentent un jaunissement entre les nervures et une coloration rose à pourpre à la marge de certaines folioles. Elles sont également en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Les jeunes feuilles de fraisier présentent un jaunissement entre les nervures et une discrète coloration rose à pourpre à la marge de certaines folioles. Elles sont également en forme de cuillère. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
La fleur de droite est difforme avec des pétales très courts et une surabondance de sépales lorsque comparée à la fleur de fraisier saine (cv 'Cavendish'). Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
La fleur de fraisier (cv 'Évangéline') est difforme avec des pétales très courts et une surabondance de sépales. Les jeunes feuilles sont gaufrées et plus épaisses. Ces symptômes sont causés par une phytotoxicité occasionnée par l'utilisation de paille de céréales traitée au glyphosate en prérécolte.
Un plant de fraisier montre un jaunissement à blanchiment, accompagné d’une coloration légèrement rosée de l’espace internervaire du limbe des feuilles terminales. Ce symptôme est attribuable à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate, retrouvé dans les tissus de la plante.
Des feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment, accompagné d’une coloration légèrement rosée de l’espace internervaire. Ce symptôme est attribuable à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate, retrouvé dans les tissus de la plante.
Des feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment des tissus entre les nervures qui demeurent vert foncé. Ce symptôme est attribuable à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Le conseiller mentionne que les symptômes sont très localisés sur certains rangs. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate dans les tissus de la plante.
Une feuille terminale de fraisier montre un jaunissement à blanchiment des tissus entre les nervures qui demeurent vert foncé. On observe également une légère coloration rosée à la marge du limbe. Ces symptômes sont attribuables à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Le conseiller mentionne que les symptômes sont très localisés sur certains rangs. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate dans les tissus de la plante.
Des feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment des tissus entre les nervures qui demeurent vert foncé. On observe également une légère coloration rosée à la marge du limbe des plus jeunes tissus. Ces symptômes sont attribuables à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Le conseiller mentionne que les symptômes sont très localisés sur certains rangs. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate dans les tissus de la plante.
Les feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement internervaire. Ce symptôme est causé par une phytotoxicité occasionnée par l'application de paille de céréales traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation, à l’automne précédent.
 
Les feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement internervaire. Ce symptôme est causé par une phytotoxicité occasionnée par l'application de paille de céréales traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation, à l’automne précédent.
 
Les feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement internervaire. Ce symptôme est causé par une phytotoxicité occasionnée par l'application de paille de céréales traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation, à l’automne précédent.
 
Les feuilles terminales de fraisier montrent un jaunissement internervaire. Ce symptôme est causé par une phytotoxicité occasionnée par l'application de paille de céréales traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation, à l’automne précédent.
Des plants de fraisier d'une nouvelle plantation montrent un jaunissement des nouvelles feuilles ainsi que des brûlures sur les plus vieilles allant même jusqu'à la nécrose des plants. Ces symptômes sont attribuables à l’application de paille traitée au glyphosate, sur les rangs de la plantation à l’automne précédent. Les symptômes sont très localisés sur certains rangs. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de glyphosate dans les tissus des plants échantillonnés.
Un plant de fraisier montre un jaunissement à blanchiment internervaire, accompagné d’une légère coloration rosée à la marge des folioles d'une feuille terminale (toutes les feuilles terminales sont atteintes - non visible ici). Ces symptômes sont apparus graduellement, suite à l’application d’une solution fertilisante. Le produit fertilisant a été dilué avec une eau de puits, contaminée par le glyphosate. Le dosage chimique réalisé a montré une concentration importante de l’herbicide, ainsi que de son métabolite de dégradation (AMPA, acide aminométhylphosphonique), dans les tissus de la plante ainsi que dans l'eau du puits, utilisée pour diluer le fertilisant. C’est presque toute la plantation qui a été affectée. Le patron de pulvérisation montre qu’un rang sur sept n’a pas été atteint, probablement dû à l’obstruction d’une buse.
 

Les feuilles terminales (en bas, à gauche) d’un plant de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment internervaire. Les symptômes sont apparus graduellement sur environ 75 % de la plantation. Les feuilles basales (en haut, à droite) et médianes ne montraient pas de symptôme. Le dosage chimique réalisé sur les plants atteints a révélé une concentration importante de glyphosate ainsi que de son métabolite de dégradation, l’AMPA (acide aminométhylphosphonique). La concentration était amplement suffisante pour causer les symptômes d'anomalie de coloration observés. Une hypothèse pour expliquer les dommages est que de la paille traitée au glyphosate a été utilisée dans la plantation.

Les feuilles terminales d’un plant de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment internervaire, souvent teinté de rose à la marge. Les symptômes sont apparus graduellement sur environ 45 % de la production, selon une distribution en foyer. Les feuilles basales et médianes ne montrent que très peu ou pas de symptôme. Le dosage chimique réalisé sur les plants atteints a révélé la présence de glyphosate dans les tissus végétaux, en quantité suffisante pour causer les symptômes observés. Comme aucun herbicide n’a été appliqué dans la plantation, l’hypothèse est que des lots de paille ayant été traitée au glyphosate en pré-récolte aient été utilisés pour la protection hivernale des fraisiers.

Les feuilles terminales d’un plant de fraisier montrent un jaunissement à blanchiment internervaire, souvent teinté de rose à la marge. Les symptômes sont apparus graduellement sur environ 45 % de la production, selon une distribution en foyer. Les feuilles basales et médianes ne montrent que peu ou pas de symptôme. Le dosage chimique réalisé sur les plants atteints a révélé la présence de glyphosate dans les tissus végétaux, en quantité suffisante pour causer les symptômes observés. Comme aucun herbicide n’a été appliqué dans la plantation, l’hypothèse est que des lots de paille ayant été traitée au glyphosate en pré-récolte aient été utilisés pour la protection hivernale des fraisiers.

Une feuille terminale d’un plant de fraisier montre un jaunissement à blanchiment internervaire. Les symptômes sont apparus graduellement sur environ 45 % de la production, selon une distribution en foyer. Les feuilles basales et médianes ne montrent que peu ou pas de symptôme. Le dosage chimique réalisé sur les plants atteints a révélé la présence de glyphosate dans les tissus végétaux, en quantité suffisante pour causer les symptômes observés. Comme aucun herbicide n’a été appliqué dans la plantation, l’hypothèse est que des lots de paille ayant été traitée au glyphosate en pré-récolte aient été utilisés pour la protection hivernale des fraisiers.

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Description

Cas glyphosate - Le glyphosate appartient au groupe de résistance 9. Ces herbicides se lient à l’enzyme énolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSP synthase ou EPSPS, une enzyme chloroplastique) et bloquent son activité. La synthèse des acides aminés aromatiques essentiels aux végétaux est perturbée, voire inhibée ce qui cause une carence nutritionnelle et la mort de la plante. Le glyphosate est un herbicide non sélectif qui affecte tous les tissus avec lesquels il entre en contact, à l’exception des hybrides « Roundup Ready (RR) ». Il peut être appliqué en prélevée, postlevée ou pré-récolte.
 
Suite à son application, la croissance des plantes sensibles est rapidement inhibée. Il s’ensuit une chlorose généralisée du feuillage qui débute, et est souvent plus marquée, sur les jeunes tissus foliaires et les points de croissance. Puis, survient la nécrose des tissus, dans un délai de 4 à 7 jours, chez les espèces les plus sensibles, et dans les 10 à 20 jours, chez les espèces qui le sont un peu moins. Les symptômes peuvent également être une coloration rose-pourpre du feuillage et la multiplication du nombre de tiges aux entre-nœuds (rappelant le «balai de sorcière» ou «witch’s broom»).
 
Le glyphosate n’est pas mobile dans le sol, mais il est facilement absorbé par les feuilles et transloqué dans toute la plante, via le xylème et le phloème, où il persiste longtemps. Son transport à travers la membrane cytoplasmique est particulièrement lent, plus que la plupart des herbicides en général et surtout les non-polaires. Il est lentement dégradé en son métabolite principal, l’acide aminométhylphosphonique (AMPA). Les symptômes en lien avec l’exposition au glyphosate peuvent se développer rapidement ou se manifester la saison suivante.
 
Le glyphosate fait l’objet d’un usage intensif dans le monde, notamment pour certaines cultures, dont le maïs, le soya, le coton et le canola. Même si l’étiquette mentionne que sa persistance dans le sol est nulle, son utilisation intensive tend à prouver le contraire. Des études ont permis de le détecter dans l’eau, le sol et l’air. Il est rapidement et fortement absorbé aux particules de sol. Dans les sols, sous l’effet de la vie microbienne, il se transforme rapidement en son produit de dégradation (AMPA), lequel se décompose lentement.
 
Plusieurs cas (7) de mauvaises herbes résistantes au glyphosate ont été rapportés au Canada (petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), grande herbe à poux (Ambrosia trifida), kochia à balais (Kochia scoparia), amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus), vergerette du Canada (Conyza canadensis)), brôme des toits (Bromus tectorum) et au Québec (5) (moutarde des oiseaux (Brassica rapa), amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus), petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), kochia à balais (Kochia scoparia) et vergerette du Canada (Conyza canadensis)). Les cas sont aussi nombreux aux États-Unis (17 espèces de mauvaises herbes résistantes) et ailleurs dans le monde (56 espèces de mauvaises herbes résistantes).

Ne pas confondre

En général, la phytotoxicité par le glyphosate peut être confondue avec : des carences minérales (fer (Fe), manganèse (Mn) , phosphore (P), potassium (K)), mais à ce moment différents niveaux de feuille peuvent être affectés; des phytoplasmes (déformations sévères, absence de feuilles), des virus (dommages localisés) ou celle associée à un autre produit phytosanitaire (ex. : clopyralide (Lontrel)).

Prévention

Pour diminuer les risques de phytotoxicité, il faut éviter les dérives sur les cultures lors de l’application, utiliser des jets dirigés au besoin, ne pas appliquer par temps venteux, respecter les consignes inscrites sur l’étiquette et bien nettoyer le pulvérisateur. Pulvérisé à une température excédant 25 °C, le glyphosate représente un risque pour la culture.

Dommage

Feuille : les jeunes feuilles et les points de croissance présentent des anomalies de coloration (jaune, rose ou blanc) et des malformations (feuilles regroupées serrées en rosette, limbe réduit, feuille effilée ou petite, enroulement). Les nervures demeurent vertes.
 
Fleur : peuvent être difformes avec de très petits pétales et une surabondance de sépales.
 
Plant : le plant peut avoir un retard de croissance, être chétif et rabougri.

Références et liens

Eagle D. J., Caverly D. J. & Holly K. (1981). Glyphosate. Dans Diagnosis of Herbicide Damage to Crops. Chemical Publishing Co Inc., New York. p. 67.

Scalla, R. et coll. (1991). Les herbicides : mode d’action et principes d’utilisation. Paris : Institut national de la recherche agronomique INRA (Ed). Collection : du labo au terrain. Paris, France. 450 pp.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Glyphosate. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p. 240-242.

www.agrireseau.qc.ca/lab/documents/Un%20vieux%20probl%C3%A8me%20de%20fraisier.pdf

Document_109683.pdf (agrireseau.net)

Herbicide Resistant Weeds by Individual Herbicide (weedscience.org)