Les plants de maïs grain et fourrager sont de hauteur variable et toutes leurs feuilles sont déformées. Les feuilles basales sont brûlées et une coloration pourpre à violet peut être présente sur tous les niveaux de la feuille. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les plants de maïs grain et fourrager sont de hauteur variable et toutes leurs feuilles sont déformées. Les feuilles basales sont brûlées et une coloration pourpre à violet peut être présente sur tous les niveaux de la feuille. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les plants de maïs grain et fourrager sont de hauteur variable et toutes leurs feuilles sont déformées. Les feuilles basales sont brûlées et une coloration pourpre à violet peut être présente sur tous les niveaux de la feuille. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les plants de maïs grain et fourrager sont de hauteur variable. Toutes les feuilles sont déformées, les feuilles basales sont brûlées et une coloration pourpre à violet peut être présente sur tous les niveaux de la feuille (peu visible ici). Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les plants de maïs grain et fourrager sont de hauteur variable. Toutes les feuilles sont déformées, les feuilles basales sont brûlées et une coloration pourpre à violet peut être présente sur tous les niveaux de la feuille (peu visible sur cette image). Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les racines d’un plant de maïs grain et fourrager sont blanches, courtes, très ramifiées et développées horizontalement. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, affectant le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les racines du plant de maïs grain et fourrager de droite sont blanches, plus courtes, ramifiées et développées horizontalement lorsque comparées aux racines du plant de gauche qui est sans symptôme. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, ce qui a affecté le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
Les racines d’un plant de maïs grain et fourrager sont blanches, courtes, très ramifiées et développées horizontalement. Avant le semis de maïs, des herbicides du groupe 2 ont été incorporés au sol. Cette pratique culturale a causé l’encroûtement du sol. Les racines n’ont pu se développer en profondeur, en plus d’être directement en contact avec les herbicides, affectant le développement des plants. Malheureusement, la matière active n’a pu être précisée.
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Description

Les herbicides du groupe 2 regroupent des produits inhibiteurs d’une enzyme, l'acétolactate synthase (ALS) ou acétohydroxyacide synthase (AHAS), impliquée dans la synthèse de trois acides aminés essentiels (valine, isoleucine et leucine). Les herbicides de ce groupe se répartissent en quelques familles, soient : les imidazolinones (ex.: imazéthapyr, imazamox, etc.); les sulfonylurées (ex.: chlorimuron-éthyle, nicosulfuron, rimsulfuron, etc.); les triazolopyrimidines (TPS) de type 1 (flumetsulam, cloransulam-méthyle, etc.); les triazolopyrimidines (TPS) de type 2 (ex.: pyroxulam, etc.); les triazolinones (thiencarbazone-méthyle); les pyrimidyl(thio) benzoates (ex.: pyrithiobac de Na, etc.); et les sulfonalnilides (ex: pyrimisulfan, etc.). Les herbicides de ce groupe peuvent avoir une activité foliaire ou être appliqués directement au sol. Ils sont transportés dans le phloème et dans le xylème. Les plantes sensibles arrêtent leur croissance dans les heures suivant l’application de ces herbicides. Les symptômes de phytotoxicité apparaissent dans les une à trois semaines suivant l’application foliaire ou suite à l’activité résiduelle (rémanence) des herbicides dans le sol.
 
En sol humide, les herbicides du groupe 2 sont plus facilement décomposés et absorbés par les plantes. La rémanence est plus grande dans les sols à pH faible. L'activité microbienne et la dégradation augmentent de pair avec le pH du sol. La vitesse de dégradation augmente dans les sols à pH élevé parce que le produit chimique n'est pas adsorbé sur les particules de sol; il est donc assimilable par la plante et livré à la dégradation par les microbes.

Dans le monde, des populations de plus de 165 espèces de mauvaises herbes (dicotylédones et graminées confondues) ont déjà montré une résistance aux herbicides du groupe 2. C’est le groupe d’herbicides pour lequel on retrouve actuellement le plus de populations de mauvaises herbes résistantes. Aux États-Unis, la résistance a touché plus de 48 espèces de mauvaises herbes alors qu’il y en a plus de 27, au Canada.

Cas BATTALION - Le BATTALIONmd est homologué dans la culture du maïs. Il doit être utilisé en prélevée ou en postlevée, jusqu’au stade trois feuilles. Ce mélange (dicamba/s-métolachlore/rimsulfuron) permet de réprimer les graminées, les feuilles larges annuelles et les vivaces. Le produit est absorbé par les feuilles et transporté via le système vasculaire de la plante. Une phytotoxicité au Banvel II (dicamba) aurait amené des plants de maïs avec des feuilles et des racines d’ancrage déformées; une phytotoxicité au Dual II Magnum (s-métolachlore) aurait donné des plants rabougris, avec des tiges déformées et un feuillage vert foncé. Le rimsulfuron, contenu dans le BATTALIONmd, affecte la division cellulaire et la croissance, rendant les régions méristématiques jaunes et nécrosées. L'utilisation de cet herbicide de contact cause un stress aux plants de maïs qui s’en remettent bien généralement.

Aux États-Unis, des populations d’amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus) et de sétaire géante (Setaria faberi) ainsi que de vergerette du Canada (Conyza canadensis) ont montré de la résistance au rimsulfuron. Au Canada, ce sont des populations de folle avoine (Avena fatua) et de morelle noire de l'Est Solanum ptychantum) qui ont montré de la résistance à cette matière active mais aucune au Québec.

Cas FREESTYLE (chlorimuron-éthyle et imazéthapyr) - Le FREESTYLE est un emballage contenant deux herbicides du groupe 2 : le chlorimuron-éthyle et l’imazéthapyr. Cette combinaison d’herbicides permet de lutter contre les mauvaises herbes à feuilles larges et les graminées, dans la culture du soya conventionnel ou tolérante au glyphosate. Utilisées seules, ces deux matières actives peuvent être appliquées en présemis, prélevée ou postlevée dans le soya. Toutes deux contrôlent les feuilles larges et dans le cas de l’imazéthapyr, les graminées annuelles en plus. Ces herbicides ne sont pas homologués dans la culture du maïs. Les symptômes typiques de phytotoxicité (coloration pourpre ou jaunissement) peuvent n’apparaître qu’une à trois semaines suivant l’application, selon les conditions de croissance et la vulnérabilité des espèces présentes. Le maïs est très sensible à la famille des imidazolinones dont l’imazéthapyr fait partie. L’élongation des feuilles et des racines est arrêtée en quelques heures. La présence des nervures violacées est très révélatrice et traduit des conditions environnementales de stress.

Aux États-Unis, une dizaine d’espèces de mauvaises herbes ont développé de la résistance au chlorimuron-éthyle. Au Canada et au Québec, il ne s’agit pour l’instant que d’une seule espèce : la petite herbe-à-poux (Ambrosia artemisiifolia).

Concernant l’imazéthapyr, c’est plus de 20 espèces de mauvaises herbes ayant montré de la résistance à cette matière active, aux États-Unis. Disséminées au Canada, on retrouve la moutarde des champs (Sinapis arvensis), la bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), le tabouret des champs (Thlapis arvense), la sétaire verte (Setaria veridis), la renouée à feuilles de patience (Polygonum lapathifolium), le gaillet mollugine (Galium spurium), et plus particulièrement au Québec, l'amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus), l’amarante de Powell (Amaranthus powellii), l’amarante à racine rouge (Amaranthus retroflexus), la sétaire géante (Setaria faberi), la morelle noire de l’Est (Solanum ptychantum), la petite herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia) ainsi que le chénopode blanc (Chenopodium album) qui ont montré de la résistance à l’imazéthapyr.

Cas ACCENTmd (nicosulfuron) – Le nicosulfuron est un herbicide appartenant à la famille des sulfonylurées. C’est un herbicide de contact, homologué dans la culture du maïs, et appliqué en post-levée pour le contrôle du chiendent et des principales graminées annuelles. Le produit n’assure pas la suppression résiduelle des graminées dont les graines peuvent germer après l’application. Le nicosulfuron est rapidement absorbé par le feuillage et transporté vers les tissus méristématiques. La croissance des plantes est inhibée dans les heures suivant l’application mais les symptômes n’apparaissent souvent qu’après une à deux semaines. Les régions méristématiques deviennent chlorotiques puis nécrosées; s’ensuit une chlorose généralisée des feuilles.
 
La dégradation par les micro-organismes constitue la principale voie de transformation du nicosulfuron dans les sols et dans les systèmes aquatiques. Cet herbicide est faiblement persistant mais il est, avec ses principaux métabolites de dégradation, extrêmement mobile dans les sols et possède donc un potentiel de lessivage élevé. Certains de ses produits de dégradation présentent les caractéristiques propres aux substances susceptibles de contaminer l'eau souterraine.

Aux États-Unis, environ huit espèces de mauvaises herbes ont développé de la résistance au nicosulfuron. Au Canada, il ne s’agit pour l’instant que d’une seule espèce : la morelle noire de l’Est (Solanum ptychantum).
 

Ne pas confondre

La phytotoxicité causée par les herbicides du groupe 2 peut être confondue avec les symptômes résultant d’une compaction du sol, de l’application au sol d’ammoniac anhydre (NH3), des dommages causés par les nématodes ou d'une carence en phosphore. Quant au jaunissement internervaire, il peut être confondu avec une carence en magnésium, une caractéristique variétale, un stress dû au froid ou à l’humidité, ou encore à une semis trop superficiel.
 
Les symptômes des herbicides sulfonylurées peuvent être confondus avec les symptômes provoqués par d’autres familles d’herbicides telles que les imidazolinones, les acides benzoïques, les dinitroanilines ou les acides phénoxy-carboxiliques.

Prévention

Pour les herbicides du groupe 2 en général, il est très important de nettoyer soigneusement le réservoir du pulvérisateur (et la rampe) avec un produit de nettoyage recommandé à l’étiquette du produit.

Il faut éviter les dérives sur les cultures lors de l’application d'herbicide, utiliser des jets dirigés au besoin, ne pas appliquer par temps venteux et respecter les consignes inscrites sur l’étiquette.

Cas ACCENT (nicosulfuron) : la culture de maïs peut être endommagée si l’herbicide est appliqué sur des plants éprouvés par des conditions environnementales adverses, les maladies ou les insectes, ou en dehors des stades recommandés pour la culture (1re-8e feuille : 6 collerettes visibles).

Dommage

Feuille : déformation (fripées dans le tiers inférieur, gaufrées, enroulement souple et sans rigidité des feuilles du cornet), quelques fois feuilles plus larges et plus courtes que la normale, anomalie de coloration (décoloration blanche sur la partie enroulée du limbe ou rougeâtre à la marge du limbe, coloration pourpre à violet sur tous les niveaux de feuille et des nervures), brûlure des feuilles basales.

Tige : pourpre, plus courte et épaisse sous l'aisselle des feuilles.
 
Épi : digitiformes, incomplets, charbonnés (noircis), n’ayant pas le même nombre de rangs à la base et au sommet, rangs déformés.
 
Racine : système racinaire réduit, peu développé, racines secondaires plus courtes et ramifiées, croissance racinaire horizontale, coloration brune, mort ou atrophie d’une partie des racines.
 
Plant : rabougrissement du plant, taille réduite.

Références et liens

Ladlie J. S. (1991). Sulfonylureas. Dans Guide to herbicide injury symptoms in corn with « look-alike » symptoms. Agri-Growth Research inc., Hollandale, Minnesota. p. 21-22.

Scalla, R. et coll. (1991). Les herbicides : mode d’action et principes d’utilisation. Paris : Institut national de la recherche agronomique INRA (Éditeur). Collection : du labo au terrain. Paris, France. 450 pp.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Imazethpyr. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p. 262-263.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Chlorimuron-ethyl. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p. 94-95.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Nicosulfuron. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p.325-326.

Shaner D.L. (Ed) (2014). Rimsulfuron. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p. 403-404.

http://www.fiches.arvalis-infos.fr/fiche_accident/fiches_accidents.php?mode=fa&type_cul=3&type_acc=2&id_acc=109

http://weedscience.org/Summary/Country.aspx

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/00-062.htm