Des folioles de soya sont déformées et enroulées, et elles présentent un jaunissement entre les nervures et une brûlure marginale. Cette feuille a été prélevée dans un champ où l’analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient entre 49 et 55 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a révélé une teneur en potassium de 0,4 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Il est à noter que ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture.
Un champ de soya montre des zones irrégulières où les plants présentent un jaunissement des feuilles terminales. Ces plants sont également un peu moins bien développés que les plants non carencés. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture. Il est intéressant de noter la grande variabilité du potassium à l'intérieur d'un même champ.
Des plants de soya présentent un jaunissement débutant à l’apex des feuilles et progressant sur le limbe. Les feuilles médianes sont les plus affectées. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture.
Un champ de soya montre des zones irrégulières où les plants présentent un jaunissement des feuilles terminales. Ces plants sont également un peu moins bien développés que les plants non carencés. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture. Il est intéressant de noter la grande variabilité du potassium à l'intérieur d'un même champ.
Un champ de soya montre des zones irrégulières où les plants présentent un jaunissement des feuilles terminales. Ces plants sont également un peu moins bien développés que les plants non carencés. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture. Il est intéressant de noter la grande variabilité du potassium à l'intérieur d'un même champ.
 
Dans ce champ de soya, de petites parcelles ont été traitées avec du muriate de potasse (0-0-60) tandis que le reste du champ n'a pas été traité. La différence de coloration du feuillage est assez impressionnante malgré l'application tardive du fertilisant (1er août).
Des plants de soya provenant d’une culture biologique montrent des feuilles médianes avec un jaunissement débutant à la marge puis progressant sur le limbe. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient 49 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,57 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Le sol de ce champ n’a pas reçu de fumier depuis l’an 2000.
Des feuilles de soya provenant d’une culture biologique montrent un jaunissement débutant à la marge puis progressant sur le limbe. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient 49 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,57 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Le sol de ce champ n’a pas reçu de fumier depuis l’an 2000.
Une feuille de soya provenant d’une culture biologique montre un jaunissement discret débutant à la marge et progressant lentement sur le limbe. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient 49 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,57 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Le sol de ce champ n’a pas reçu de fumier depuis l’an 2000.
Un champ de soya cultivé en production biologique depuis de nombreuses années montre des zones irrégulières où les plants présentent un jaunissement des feuilles médianes. Ces plants sont également un peu moins bien développés que les plants non carencés. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient 49 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,57 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Le sol de ce champ n’a pas reçu de fumier depuis l’an 2000. Il est également intéressant de noter la grande variabilité du potassium à l'intérieur d'un même champ.
Une feuille de soya présente une brûlure marginale. La brûlure progresse lentement sur le limbe. Les feuilles situées à l’arrière-plan montrent un jaunissement du limbe. Ce jaunissement peut évoluer en des brûlures comme celle observée sur la feuille au premier plan. L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture.
Un champ de soya montre des zones irrégulières où les plants présentent un jaunissement des feuilles terminales et des brûlures marginales (voir flèches). L'analyse de sol et foliaire a révélé une carence en potassium. Les zones carencées avaient en moyenne 60 kg/ha de potasse. Pour la culture du soya, un bon sol doit présenter une teneur en potassium de 200 à 250 kg/ha. L'analyse foliaire a, quant à elle, révélé une teneur en potassium de 0,71 % alors qu'un plant sain devrait avoir une teneur en potassium entre 1,7 et 2,5 %. Ce champ n'avait pas reçu d'engrais l’année de la culture.
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Soya - Carence en potassium
Description

Le potassium (K) est un catalyseur d’enzymes et joue un rôle majeur dans la régulation de la pression osmotique, il intervient dans la formation, le transport et l’entreposage des sucres, la synthèse des protéines et la photosynthèse. Il participe au maintien de la turgescence des cellules des feuilles et augmente la résistance des cultures à la sécheresse. Il est impliqué dans l'assimilation du calcium (Ca) et du magnésium (Mg). Le potassium est un élément mobile dans la plante. Les sols sont généralement bien pourvus en potasse, mais elle est difficilement assimilable par les plantes (moins de 12 %).
 
Une carence en potassium survient généralement du stade végétatif jusqu’à la fin floraison (début du remplissage des gousses), mais la demande en potassium est plus élevée à partir du début de la floraison jusqu’à la maturité des gousses (V8/R1 au stade R7-R8). Une grande partie du potassium est emmagasinée dans les graines. Au champ, la carence en potassium doit être dépistée dès juillet. Les plants carencés sont moins résistants à certaines maladies fongiques, à la verse, à la sécheresse et au gel hivernal. Chez le soya, la carence en potassium est fréquente et mineure, mais peut à l’occasion être sévère. Le soya cultivé sur des sols carencés en potassium fournira moins de rendements en grain, en huile et en protéine. Les symptômes apparaissent en foyer, car le niveau de potassium dans le sol est très variable dans un même champ.

Symptômes et dommages

Feuille : au début, des taches jaunes apparaissent à la marge puis se regroupent pour former un jaunissement continu à la marge des folioles. Le jaunissement progresse sur le limbe et des brûlures marginales apparaissent. Les tissus brûlés sont courbés vers le bas et peuvent tomber. Seule la partie basale des folioles demeure verte. Les symptômes apparaissent généralement sur les vieilles feuilles, mais si la carence est sévère et que la plante est au stade de remplissage des gousses, les symptômes peuvent apparaître sur les jeunes feuilles.
 
Tige : devient frêle.
 
Gousse : le nombre de gousses diminue. Le nombre, la grosseur et le poids des graines sont moindres. Les graines sont ratatinées, déformées ou absentes. Les rendements en grain, en huile et en protéine sont affectés.
 
Plant : est petit et la nodulation est moindre.

Ne pas confondre

La carence en potassium peut être confondue avec des dommages causés par le nématode à kystes du soya (NKS - Heterodera glycines). Dans ce cas, c’est la plante qui n’est plus capable de prélever suffisamment de potassium, car le nématode a endommagé les radicelles. Une détection du NKS, à partir d’un échantillon de sol, peut être réalisée.

Des blessures occasionnées par la cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) peuvent causer un jaunissement à la marge des feuilles, mais dans ce cas, des dommages d’alimentation et/ou l’insecte peuvent être observés. Des carences minérales (fer), des herbicides (triazines, sulfonylurées, etc.), et la pourriture brune de la tige (Phialophora gregata) peuvent également causer du jaunissement et des brûlures à la marge des feuilles.

Prévention

Pour prévenir les risques de carence en potassium, il faut faire analyser le sol et les tissus foliaires et apporter les correctifs requis à l’aide d’engrais à base de potassium (chlorure de potassium (0-0-60), sulfate de potassium et de magnésium (Sul-Po-Mag)) et éviter les excès de calcium et de magnésium.

Références et liens

Hartmann G. L., Rupe J. C., Sikora E. J., Domier L. L., Davis J. A. & Steffey K. L. (Eds) (2015). Nutrient Deficiencies and Toxicities in Potassium. Dans Compendium of Soybean Diseases and Pests. 5e éd. APS Press, The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 158-1597.

https://www.agrireseau.net/Rap/documents/b11gc12.pdf

https://www.ag.ndsu.edu/news/newsreleases/2009/aug-17-2009/potassium-deficiency-symptoms-in-soybeans-reported/

http://www.ipm.iastate.edu/ipm/icm/2005/6-20/potassium.html