Toutes les cultures cultivées au champ sont sujettes à des dommages par la grêle. Ces dommages n’évoluent pas, mais la grêle cause des blessures qui deviennent une porte d’entrée pour le développement d’organismes secondaires. Lorsque la grêle survient au moment de la floraison, de la nouaison ou du développement des fruits, les dommages sont plus importants. La grêle demeure un problème non parasitaire occasionnel et mineur.
Feuille : présence de lacérations ou de déchirures du limbe. Les feuilles les plus exposées sont atteintes en premier.
Fleur : chute possible des fleurs, hypothéquant la production de fruit.
Fruit : présence de taches, de lésions, de dépressions, de pourritures, d’anomalies de coloration ou de déformations (se ratatinent). Les dommages sont localisés sur un seul côté de l’épiderme, celui exposé à la grêle. Chez les cucurbitacées, les blessures se cicatrisent (aspect liégeux).
Tige : se brisent ou cassent.
Chez les cucurbitacées, les symptômes peuvent être confondus avec ceux de la gale (Cladosporium cucumerinum – épisode de grêle requis, car les deux font des tissus liégeux) ou la pourriture noire des fruits (Phoma cucurbitacearum – généralement présence de taches concentriques, fructifications noires).